tag:blogger.com,1999:blog-53876159605635194312024-03-28T00:54:17.237+01:00Journal documentaireLe blog littéraire et agricole de Philippe Billé. Des notes de lecture, et des notes du reste.Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.comBlogger531125tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-39096170163043650482024-03-26T07:19:00.001+01:002024-03-26T07:20:25.646+01:00tungstène<p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Helvetica;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUz_OIzTtFLen1k4ZlbMSx_NghaEnHz5VHIq5zEPw0XTh1lIk7JI5uUMHebKztOSMcnPevAU0D8Mq5sIZoOTHfXBjg7oWOuvUijvlMTfSLoxAMXMghB3nrfKKfft_2cdALbbLZYLTjHEclyIsoKD1aNfUbeaOxfVeajRHORRhUivUr-MFA0wcqtwPTxQ/s999/71V2QsqU6YL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="999" data-original-width="714" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUz_OIzTtFLen1k4ZlbMSx_NghaEnHz5VHIq5zEPw0XTh1lIk7JI5uUMHebKztOSMcnPevAU0D8Mq5sIZoOTHfXBjg7oWOuvUijvlMTfSLoxAMXMghB3nrfKKfft_2cdALbbLZYLTjHEclyIsoKD1aNfUbeaOxfVeajRHORRhUivUr-MFA0wcqtwPTxQ/s320/71V2QsqU6YL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" width="229" /></a></span></div><span style="font-size: large;">Lu la bédé <i><a href="https://www.google.com/search?client=safari&sca_esv=6cb148437a7a9a38&rls=en&q=marcello+quintanilha+tungstene&tbm=isch&source=lnms&prmd=ivnbtz&sa=X&ved=2ahUKEwjrtaPiopGFAxWzT6QEHcj3DxMQ0pQJegQIDRAB&biw=1236&bih=568&dpr=1" target="_blank">Tungstène</a></i>, du scénariste et dessinateur brésilien Marcello Quintanilha (Editions Çà et Là, 2015). Cela raconte les interactions entre quelques personnages pendant une demi-journée dans une banlieue de Bahia. Les faits varient en gravité entre les bagatelles de la vie quotidienne et la violence du fait divers, avec quelques invraisemblances. L’action principale est l’arrestation mouvementée de deux truands pratiquant la pêche à l’explosif au bord de la mer, au pied d’une forteresse. Les quatre principaux personnages sont un sergent retraité, qui repère les malfaiteurs et veut les faire arrêter, un rasta dealer, plus ou moins son ami, qui rechigne puis accepte d’appeler un policier dont il est l’informateur, le policier, un gros noir costaud en pleine forme, et son épouse, une belle métisse qui glande à son domicile. Une particularité de ce récit est qu’il n’y a aucun personnage franchement positif, tous sont plus ou moins tarés : le sergent aime l’ordre mais il est irascible et vantard, le dealer est cool mais pourri, le policier est efficace mais c’est un hâbleur, un homme brutal et un mari volage, quant à son épouse elle raconte à tout le monde qu’elle s’apprête à le quitter mais ne le fait jamais. Il se dégage ainsi de cette histoire une impression de médiocrité humaine générale. Cette vision pessimiste est renforcée du fait que le récit se termine en queue de poisson sur des images du dealer en mauvais état, titubant la nuit au milieu d’une route. C’est original, sans être captivant. Le titre n’a pas de rapport direct avec le récit, dans lequel il n’est jamais question de tungstène. Une note du rabat indique que c’est le métal ayant le plus haut degré de fusion, suggérant par là une signification symbolique, sur laquelle se pencheront ceux qui n’ont rien de mieux à faire de leur temps. Une déception : la belle image de couverture ne correspond à aucune scène du livre.</span><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-82478056212071233732024-03-25T09:19:00.003+01:002024-03-26T18:13:26.599+01:00couleurs<p><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;"> J’ai cru comprendre (soyons prudent) en lisant la <i><a href="http://jc.sekinger.free.fr/contribution/index.php" target="_blank">Contribution</a> au Traité des couleurs de Goethe</i>, de Jean-Christophe Sekinger (1997) que certains jadis établissaient une corrélation entre lumière et couleurs, selon laquelle ma préférée couleur, le jaune, serait la plus claire, la plus proche du blanc, et sa complémentaire, le violet, la plus sombre, la plus proche du noir.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-15375491397001785252024-03-22T04:16:00.001+01:002024-03-22T04:26:24.857+01:00héros<p><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeRpPOI6IozWSMo_wqGXn6iALOjxY6ALpSHMYtNNk1musjx28kqaoxBNgBB816AoWQmQBZBSwx0QsrXVCG5mpLxlLiJY2-SfL-ijs5o4pjCFxxE0CxY6dCrEjpUskt28gEExcr0W6DaMH_Ap-ysUfHJDDQhCpmtZ6ucB4m7EwS52N1U2OsYZY7_PUL_A/s488/no-pasaran-max-fridman-la-guerre-d-espagne-de-vittorio-giardino-8364995330_L_NOPAD.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="488" data-original-width="389" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeRpPOI6IozWSMo_wqGXn6iALOjxY6ALpSHMYtNNk1musjx28kqaoxBNgBB816AoWQmQBZBSwx0QsrXVCG5mpLxlLiJY2-SfL-ijs5o4pjCFxxE0CxY6dCrEjpUskt28gEExcr0W6DaMH_Ap-ysUfHJDDQhCpmtZ6ucB4m7EwS52N1U2OsYZY7_PUL_A/s320/no-pasaran-max-fridman-la-guerre-d-espagne-de-vittorio-giardino-8364995330_L_NOPAD.jpg" width="255" /></a></span></div><span style="font-size: large;">La bédé <i>No pasarán</i> est un épisode des aventures de Max Fridman pendant la guerre d’Espagne, par le dessinateur et scénariste italien de gauche Vittorio Giardino (Glénat, 2011). Le héros franco-suisse prend des risques invraisemblables pour retrouver un ami, juif comme lui, disparu dans la Catalogne en guerre. Les bombardements le font trembler mais quand il se prend un pruneau dans le bras, il dit Bah, ce n’est rien... Le dessin est moyen et le scénario compliqué, je ne suis pas sûr d’avoir bien discerné toute la ribambelle d’espions, faux-espions et contre-espions. Par contre la caractérisation morale des différents groupes est assez claire : les juifs sont formidables, les chrétiens sont des salauds, les «fascistes» n’en parlons pas, les révolutionnaires idéalistes sont des braves gars, et les staliniens sont des gros vilains. On jugera là du grand courage intellectuel de l’auteur. Reconnaissons qu’il fait quelques efforts pour être nuancé : le protagoniste désabusé avoue «qu’on devient comme eux» (en parlant des phalangistes) et que «penser avoir raison ne suffit pas pour fusiller quelqu’un» (pages 125-126). Mais dans l’ensemble cette nopasaranerie n’est pas terrible.</span><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-35792942836427072642024-03-20T05:11:00.004+01:002024-03-20T05:11:26.257+01:00court<p><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">LA VIE BREVE</span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Court-bouillon<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Court-circuit<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Courte échelle<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Court-métrage<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Courte paille<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Court terme<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Courte vue</span><span style="font-size: medium;"><o:p></o:p></span></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-12142004013351915302024-03-19T06:18:00.001+01:002024-03-19T06:18:35.949+01:00cour<p><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">POETES DE COUR</span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Poète de cour d’appel<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Poète de cour d’assises<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Poète de basse-cour<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Poète de cour de cassation<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Poète de cour des comptes<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Poète de cour d’école<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Poète de cour martiale<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Poète de cour des miracles<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Poète de cour de récréation<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Poète de cour suprême</span><span style="font-size: medium;"><o:p></o:p></span></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-48022689032920846232024-03-14T07:56:00.002+01:002024-03-15T13:17:16.160+01:00ménage<p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Helvetica;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZr_EY9IuhouNM4DDBws1Pb67tg9Z6xZcoDAKeYFa88WSeEHZJ-Q6chLF4A5ds_6jNgJuSq_CZxdHvQ-8UwItCmkhXPCjoyBl0Bry6td_j0AFDpu3Df8yNXo7R0ufHwndll9X3o5BaaogJytQC90BQM8FdeucoQ_KLg6VzNDBYrF-hueGkA-Xj-aG_bA/s324/images.jpeg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="156" data-original-width="324" height="154" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZr_EY9IuhouNM4DDBws1Pb67tg9Z6xZcoDAKeYFa88WSeEHZJ-Q6chLF4A5ds_6jNgJuSq_CZxdHvQ-8UwItCmkhXPCjoyBl0Bry6td_j0AFDpu3Df8yNXo7R0ufHwndll9X3o5BaaogJytQC90BQM8FdeucoQ_KLg6VzNDBYrF-hueGkA-Xj-aG_bA/s320/images.jpeg" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: large;">Un autre de mes travaux intermittents ces jours-ci consiste à tirer avantage d’une dizaine de petits arbres morts, pour la plupart des aubépines, au bosquet de la Rigeasse. Certains sont tombés dernièrement, soufflés par le vent, d’autres ne tenaient plus debout que soutenus par les énormes cordes de lierre qui les enserraient. Je dégage ces matériaux, je trie. Je teste le bois mort en le tapant au sol. Ce qui se casse tout seul est trop pourri pour être conservé, je ne fais de bûches qu’avec les parties les plus dures. Je coupe aussi des buchettes dans les plus grosses tiges de lierre. Cela donne du bois médiocre, qui brûle vite, mais quand même utile et il est gratuit. La plupart de ces ruines végétales se trouvent à la lisière nord, où j’en profite pour faire du ménage. C’est dans cette bordure que se tiennent deux grands vieux ormes qui survivent mystérieusement, alors que tous les autres meurent jeunes. L’un des deux pourtant porte une vilaine blessure à deux mètres du sol, provoquée m'a-t-on dit par un coup de foudre il y a longtemps, mais qui n’affecte pas sa vigueur. Il y a aussi, à l’extrémité ouest de cette lisière, quelques beaux vieux pieds de Cornouiller mâle. J’ai passé un moment à les examiner. Ils ont ces temps-ci leurs petites fleurs <a href="https://www.google.com/search?q=cornouiller+male+fleurs+jaunes&tbm=isch&ved=2ahUKEwj0yrSxlPOEAxWLsycCHZZ-AX4Q2-cCegQIABAA&oq=cornouiller+male+fleurs+jaunes&gs_lp=EgNpbWciHmNvcm5vdWlsbGVyIG1hbGUgZmxldXJzIGphdW5lc0juQ1DtB1ioOHAAeACQAQCYAUCgAf0FqgECMTW4AQPIAQD4AQGKAgtnd3Mtd2l6LWltZ8ICChAAGIAEGIoFGEPCAgUQABiABMICBxAAGIAEGBjCAgQQABgeiAYB&sclient=img&ei=qJ3yZfTWIYvnnsEPlv2F8Ac&client=safari" target="_blank">jaunes</a>, qui sortent avant les feuilles. C’est une espèce au bois durissime, plus dur encore que celui du Cornouiller sanguin, et qui lui vaut le surnom de bois de fer. Certains rameaux semblent assez minces pour être coupés au sécateur, mais requièrent la scie. Je nettoie ces arbres désordonnés, je leur ôte des branches cassées ou mal placées, je les aide à retrouver belle allure.</span><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-25264327166011384562024-03-11T07:45:00.005+01:002024-03-14T08:11:53.076+01:00cyprès<p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Helvetica;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWI4TYMIlXdeBnbufvCvmxHKlc8n7OrCUXqwskJEn0iCgEchKrrEBvKK7qkf6VRenRoFa_AYBGcN0kl7QrafbCvOI3pIzMPTAxScltM8j-c_MDDf3iyPb6xiSowY063maFq7XvGU4-Wj7W1wvNjJQps2LWwe8VzUulTWW9TThcOIM0Up9XRya5q2LSUg/s4608/SAM_1214.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWI4TYMIlXdeBnbufvCvmxHKlc8n7OrCUXqwskJEn0iCgEchKrrEBvKK7qkf6VRenRoFa_AYBGcN0kl7QrafbCvOI3pIzMPTAxScltM8j-c_MDDf3iyPb6xiSowY063maFq7XvGU4-Wj7W1wvNjJQps2LWwe8VzUulTWW9TThcOIM0Up9XRya5q2LSUg/s320/SAM_1214.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: large;">Un de mes travaux intermittents ces jours-ci consiste à mettre en pièces un arbre que j’ai dû abattre dans mon jardin. C’était mon seul cyprès, planté près du portail il y a une quinzaine d’années. Il était alors moins haut que moi. Une fois, quelques années plus tard, quand il mesurait déjà trois quatre mètres, un coup de vent l’a poussé, il s’est affalé en biais contre le toit du hangar, à deux mètres de là. Je l’ai redressé et tuteuré ou haubanné quelque temps, en me disant que si cette mésaventure se reproduisait, je le supprimerais. Il a tenu bon, bien droit pendant des années. Dernièrement il s’élevait jusqu’à plus de huit mètres et formait un beau duo de gardiens méridionaux avec le laurier, qui pousse de l’autre côté du portail. Cet automne il a souffert d’une tempête, qui l’a très légèrement mais visiblement penché. Et voilà que le mois dernier, en rentrant de Gironde alors qu’il y avait encore eu tempête pendant la nuit, je l’ai retrouvé très incliné, à l’aplomb au-dessus du coin du hangar. Les vents dominants ici soufflent de l’ouest ou du sud-ouest, mais vu l’orientation de l’arbre, le coup fatal est venu du nord-ouest. Impossible de redresser un spécimen de cette dimension, et si c’était possible cela serait vain, il resterait promis à de nouveaux assauts. Restait à le couper. J’ai laissé passer quelques jours pour songer à la question, hésitant à chercher l’aide d’un bûcheron, puis j’ai décidé d’opérer moi-même. Après avoir dénudé le tronc sur un mètre de haut pour y voir plus clair, j’ai appliqué ma scie au niveau le plus pratique, à quatre-vingt centimètres du sol. Le tronc était large d’une quinzaine de centimètres à cette hauteur et je l’ai assez facilement scié jusqu’aux deux tiers, quand il s’est affaissé sur le toit du hangar un peu plus brutalement que je n’aurais pensé, mais en n’y cassant que deux tuiles. A ce moment par coïncidence sont passés dans la rue mon voisin Maurice, qui m’a prêté une scie électrique, et l’ami Cyril, qui m’a aidé à finir de scier l’arbre et à le faire tomber au sol, où il git depuis une dizaine de jours. Il interdirait l’entrée de véhicules par le portail, si le portail n’était de toute façon maintenu fermé depuis le début de l’année, les pluies ayant rendu le jardin trop boueux pour que j'y gare ma voiture automobile. Il y a là peut-être une leçon : les cyprès sont faits pour pousser en terrain méditerranéen sec et pierreux, non dans de l’argile molle et gorgée d’eau. Je n’essaierai pas d’en planter un autre. Celui-ci faisait de temps en temps des petits, qui poussaient dans les interstices du dallage à proximité. Des quelques pousses que j’ai essayé de récupérer, toutes ont périclité sauf une, qui a donné une belle tige de quarante centimètres. Je l’ai plantée l’an dernier en lisière d’une parcelle dans les collines, on verra bien ce qu’elle donne. En attendant, aux moments où il ne pleut pas et où je n’ai rien de plus urgent, je coupe toutes les branches du cyprès tombé, les plus fines au sécateur, les plus grosses à la scie. Puis je les recoupe en morceaux assez petits pour les entasser dans mes bacs en plastique et les emporter à la déchette. Je n’ai pas de remorque et n’en voudrais pas, mais je peux placer trois bacs sur la banquette arrière et un quatrième dans le coffre. J’ai déjà fait cinq ou six voyages, le prochain devrait être le dernier, j’arrive au bout. Débiter un cyprès est pour moi un travail inhabituel. Je suis étonné par la densité de ce tronc solide, que je conserverai à toute fin, et par la lourdeur du feuillage très dense. L’arbre est garni de cônes sphériques innombrables, assurément plus de mille, les uns neufs et compacts, les autres secs et craquelés, j’en ai gardé un petit tas. Quand je manipule les branches, elles dégagent un pollen jaune qui s’envole en poussière. Ici et là je trouve un nid en ruine, fait de branchettes ou de mousse. Je me souviendrai de ce long chantier.</span><p></p><p><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLw9AxH8pTi-TmRii0Zl4S3H3gwvj12-xnqeLo6nah1N32ww9Ms_os3iPp89dRU5msVA9ivfLELd7teNGY6FPsDVrCVzVaKH4EMBzzUBe2BH_mAlj8YqCiN3O5WMbaswj0ppZCRXOhus2dfgQA0v2Ks8hHKC2gr_kqiS3jMVk6aMmDTI-Z0gZtwi5Tig/s4608/SAM_1225.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLw9AxH8pTi-TmRii0Zl4S3H3gwvj12-xnqeLo6nah1N32ww9Ms_os3iPp89dRU5msVA9ivfLELd7teNGY6FPsDVrCVzVaKH4EMBzzUBe2BH_mAlj8YqCiN3O5WMbaswj0ppZCRXOhus2dfgQA0v2Ks8hHKC2gr_kqiS3jMVk6aMmDTI-Z0gZtwi5Tig/s320/SAM_1225.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: large;"><br /><span style="font-family: Helvetica;"><br /></span></span><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-54493236445327282782024-03-10T05:05:00.007+01:002024-03-10T05:05:50.257+01:00verbier<p><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Mes néomots de ces derniers temps : êtrence, laxistanat, gangsterreur.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-16450472370058973912024-03-09T09:57:00.003+01:002024-03-09T09:57:40.587+01:00bas<p><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">PAYS BAS</span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Basses-Alpes<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">basse besogne<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">bas beurre<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Basse-Bretagne<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Basse-Californie<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">bas clergé<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Bas-Congo<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">bas-côté<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">basse-cour<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">basses eaux<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Basse-Egypte<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Bas-Empire<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">bas étage<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">bas-fond<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">basse-fosse<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">basse fréquence<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">bas instincts<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">bas-latin<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">bas Moyen Age<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">bas peuple<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Basse-Pointe<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">basse pression<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">bas prix<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Basses-Pyrénées<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">bas quartier<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">bas-relief<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Bas-Rhin<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">basse température<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">basse tension<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">Basse-Terre<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">bas-ventre</span><span style="font-size: medium;"><o:p></o:p></span></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-1747720042402789612024-03-08T09:21:00.000+01:002024-03-08T09:21:57.129+01:00Evita<p><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKg1IiTEaXtzWUFrcByxq_NfeWxCdroTAJck9VsuFDmNWBLT6Eiz3c3ZMajfhEvF5EcygUXAPn7RSTMyPuqSbGVWz6w7v0PFckDp69bB01uMae9psFnicRyUg1xbfHl8U0-4knOdwF9LAUwRxguq6depBu_HTEzbTqkrLx_edIIxfdzbTEO68jxYGtuw/s307/Evita_color.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="307" data-original-width="220" height="307" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKg1IiTEaXtzWUFrcByxq_NfeWxCdroTAJck9VsuFDmNWBLT6Eiz3c3ZMajfhEvF5EcygUXAPn7RSTMyPuqSbGVWz6w7v0PFckDp69bB01uMae9psFnicRyUg1xbfHl8U0-4knOdwF9LAUwRxguq6depBu_HTEzbTqkrLx_edIIxfdzbTEO68jxYGtuw/s1600/Evita_color.jpg" width="220" /></a></span></div><span style="font-size: large;">Pour des raisons obscures, j’ai passé un moment à me renseigner sur Eva Perón (1919-1952) dans les articles de Wikipédia et dans le livre de Jean-Claude Rolinat sur <i>La reine sans couronne des descamisados</i> (Aencre, 2020). Encore un cas fascinant de destin anti-marxiste, d’une forte personnalité partie du très bas de l’échelle sociale et propulsée au sommet par la célébrité artistique d’abord, puis par le mariage avec le futur président argentin. J’ignorais qu’elle n’avait été que la deuxième des trois épouses qu’a eues Juan Domingo Perón (1895-1974). Ascension fulgurante d’Eva mais chute brutale, l’idole populiste ayant été terrassée par la maladie à trente-trois ans seulement. Il y a une histoire posthume sordide du corps embaumé, soumis à divers déplacements et péripéties. A cette occasion j’ai aussi lu le <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Veinte_Verdades_Peronistas" target="_blank">manifeste</a> «justicialiste» des Vingt vérités péronistes (Veinte verdades peronistas, 1950). Il y apparaît que c’est un classisme, c’est à dire un racisme social («Le péronisme ne reconnaît qu’une seule classe sociale : celle des travailleurs») de même que le communisme ou le nazisme (rappelons que le parti nazi, NSDAP, était le Parti national-socialiste des ouvriers allemands) avec cette différence que le péronisme se voulait chrétien («Le justicialisme est une nouvelle philosophie de la vie, simple, pratique, populaire, profondément chrétienne et profondément humaniste»). </span><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-4447471708126338582024-03-07T09:39:00.001+01:002024-03-07T09:46:51.588+01:00Post mortem<p><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOjkhAohtw6fhTqaJqc6qiSi_aiGNC2NvsZ0xffyBQTe4eapTdrBpPD4mvyGKf0Qm1er8O5bCazGG9R4cl1tAiexcZgvLbXqV3asXFuDuipw48mC0Zh0xWXmDcNFwbj-tydyeV6nxHGKuGfrcP2SQLHBwiPMVarqicQ8XLIJwDmi4s1uW3-dhHdo8iGQ/s680/jt8y24BQ.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="680" data-original-width="680" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOjkhAohtw6fhTqaJqc6qiSi_aiGNC2NvsZ0xffyBQTe4eapTdrBpPD4mvyGKf0Qm1er8O5bCazGG9R4cl1tAiexcZgvLbXqV3asXFuDuipw48mC0Zh0xWXmDcNFwbj-tydyeV6nxHGKuGfrcP2SQLHBwiPMVarqicQ8XLIJwDmi4s1uW3-dhHdo8iGQ/s320/jt8y24BQ.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: large;">En 1963, peu après la mort de sa mère, l’écrivain pessimiste Albert Caraco composa un petit livre, <i>Post mortem</i>, alignant 111 paragraphes doux-amers en hommage à la femme à qui il reprochait de l’avoir mis au monde. Je me réjouis aujourd’hui de ce que l'ami Romain Delpeuch, que j’encourageais dans cette entreprise, ait traduit l’ouvrage en anglais, langue dans laquelle peu de pages et aucun livre entier de l’auteur n’étaient lisibles jusqu’à présent. Cette version anglaise paraît d’abord en feuilleton sur le site de la maison d’édition américaine <a href="https://terrorhousemag.com/tag/post-mortem/" target="_blank">Terror</a> House. La première livraison comprend les <a href="https://terrorhousemag.com/mortem-parts-1-30/" target="_blank">trente</a> premiers paragraphes.</span><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-56696968454586213992024-03-06T00:47:00.005+01:002024-03-06T09:41:32.789+01:00destin<p><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;">L’homme est un chien qui chasse et qui monte la garde.</span></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-17358750328173604552024-03-05T08:34:00.000+01:002024-03-05T08:34:05.088+01:00avortons<p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Helvetica;">Je ne suis pas contre le droit à l’avortement (je ne suis pas non plus contre le droit de ceux qui s’y opposent à exprimer leurs idées). Mais alors le cirque de l’inscription dans la Constitution, d’une nécessité discutable, avec installation d’écran géant sur la place du Trocadéro et arrivée de la présidente de l’Assemblée au son du tambour, comment dire... Cette présidence n’a jamais lésiné sur le grotesque, mais on atteint là un sommet.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-52859140780364606522024-03-02T05:11:00.002+01:002024-03-02T05:20:18.950+01:00Calmos<p><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-nFc58iAF2CCFhHWqJam_GUt0F97ZMQ-qrtZg9xsScmdpPhhTBN7zDjLyyVcBezo6d1fS80jEa4CK3b2kNcifQ2mh4zMkoDFDshM3-rS2SFFNfny2vNFICc5kdXxGGr0kfpqvRFsRqyoF3z8tH-1u6-CHe8LswyZHfZ9aKO13a3ugNmPMqsH0dxzmrg/s1000/tumblr_8cff17b3279c89adb956d90de565fe4c_1e9516c2_1280.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="586" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-nFc58iAF2CCFhHWqJam_GUt0F97ZMQ-qrtZg9xsScmdpPhhTBN7zDjLyyVcBezo6d1fS80jEa4CK3b2kNcifQ2mh4zMkoDFDshM3-rS2SFFNfny2vNFICc5kdXxGGr0kfpqvRFsRqyoF3z8tH-1u6-CHe8LswyZHfZ9aKO13a3ugNmPMqsH0dxzmrg/s320/tumblr_8cff17b3279c89adb956d90de565fe4c_1e9516c2_1280.jpg" width="188" /></a></span></div><span style="font-size: large;">Je ne sais qui anime ni ce que fabriquent par ailleurs les Editions <a href="https://editions-calmos.tumblr.com/" target="_blank">Calmos</a>, à Bordeaux, mais j’aime beaucoup leurs cartes postales imitant des couvertures de Que sais-je?, devenu Où vais-je ? (<i>Caudéran</i>, <i>La rocade</i>, <i>La traversée de Bègles</i>, <i>La route de Toulouse</i>...) vues naguère chez N’a qu’1oeil, rue Bouquière.</span><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-87536762688256404232024-03-01T00:33:00.001+01:002024-03-01T00:33:54.574+01:00Bestioles<p><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0X8mZ3JXoyWGG_O4V89pO3IuN0_e2rS8paxqEcrlkDC7Y4sG9wBoFNAHz9lxznAUvPdPlUccnh95sG7nfcrOfl9XGVvAus7VlBMeQQSI0CKTpJmNbWjZovPkQUqydvrDVAYOaZCoZJ8A2RRozctUeRSWti4sriFmaMPy6A8RynKPRyfTByZ0Rv9oYCQ/s445/bestioles.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="445" data-original-width="288" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0X8mZ3JXoyWGG_O4V89pO3IuN0_e2rS8paxqEcrlkDC7Y4sG9wBoFNAHz9lxznAUvPdPlUccnh95sG7nfcrOfl9XGVvAus7VlBMeQQSI0CKTpJmNbWjZovPkQUqydvrDVAYOaZCoZJ8A2RRozctUeRSWti4sriFmaMPy6A8RynKPRyfTByZ0Rv9oYCQ/s320/bestioles.png" width="207" /></a></span></div><span style="font-size: large;">Aimable petit livre de pochette, que les <i><a href="https://www.thebookedition.com/fr/bestioles-p-402396.html" target="_blank">Bestioles</a></i> de Philippe Louche (Novland, 2023). L’ouvrage se présente comme une suite de notices placées dans l’ordre alphabétique des entrées, lesquelles sont parfois en effet des noms d’animaux (Cochon, Hiboux, Ouistiti...), plus souvent des noms de catégories zoologiques (Batracien, Bovidé, Echassier...), ou encore diverses notions plus ou moins inattendues (Belge, Churchillien, Cloîtré...) mais à propos desquelles l’auteur s’arrange toujours pour citer au moins une des dites bestioles. Le mot du titre est bien choisi pour indiquer que l’on parle ici des animaux avec moins de scientificité que de désinvolture, malgré des coquetteries terminologiques. Les bêtes sont plus souvent un prétexte à causer de ceci ou cela, surtout de belles-lettres, sur le ton badin du dilettante. Au plaisir de cette lecture légère s’ajoutait pour moi celui de retrouver sur la couverture une photo de l’auteur enfant parmi des singes, qui orne encore un de ses <a href="https://decevant.blogspot.com" target="_blank">blogs</a>.</span><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-18791098725626922152024-02-29T02:03:00.001+01:002024-03-02T10:38:10.655+01:00bandessinées<div><span style="font-size: large;"> <span style="font-family: Helvetica;">Trois bédés empruntées à la bibli de Loulay.<br /></span><span style="font-family: Helvetica;"><span> </span>- <i>La fin du monde</i>, récit de Pierre Wazem et dessin de Tom Tirabosco (Futuropolis, 2008). C’est un peu beau, genre flou obscur nocturne bleuté. Je trouve les décors mieux dessinés que les personnages. L’histoire est un conte fantastique plus ou moins abracadabrant, avec au-delà, sorcellerie, revenants, mais une belle éclaircie à la fin.<br /></span><span style="font-family: Helvetica;"><span> </span>- <i>La déconfiture</i>, première partie, de Pascal Rabaté (Futuropolis, 2016). Les errances de soldats le long des routes et dans la campagne pendant l’exode de 1940, à la fin de la drôle de guerre, jusqu’à leur reddition aux Allemands. Pas folichon mais pas mal. Il y a je crois quelques anachronismes dans le vocabulaire employé, par exemple l’expression «tourisme de masse» (page 86).<br /></span><span style="font-family: Helvetica;"><span> </span>- <i>Ce qu’il faut de terre à l’homme</i>, de Martin Veyron, d’après Tolstoï (Dargaud, 2017). Un conte philosophique pessimiste, à propos d’un petit paysan qui fait son possible pour agrandir son domaine mais finit très mal. Intéressant pour les vues sur la vie des moujiks d’antan. Veyron lui aussi paraît plus à l’aise pour dessiner les décors et les paysages que les visages. Il y a un anachronisme peut-être voulu (mais alors pourquoi ?) page 68, où dans trois cases des personnages s’expriment en faisant des guillemets avec les doigts.<br /></span><span style="font-family: Helvetica;"><span> </span>En résumé trois œuvres pas mauvaises, mais pas terribles. Ce qui me sidère comme souvent avec les bédés modernes, c’est la qualité du papier, de l’impression et de la reliure. La bédé m’a l’air d’être un des secteurs les plus luxueux de l’édition aujourd’hui.</span></span></div>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-91600026267590594972024-02-28T05:37:00.000+01:002024-02-28T05:37:03.382+01:00Gers<p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Helvetica;"><a href="https://philippebille.blogspot.com/2024/02/orthographe.html" target="_blank">Du reste</a>, prononcer le s final ne rend pas hideux le nom du Gers.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-71616193532032845922024-02-27T04:43:00.002+01:002024-02-27T13:17:14.993+01:00subventions<p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Helvetica;"><span> </span>J’ai eu naguère l’occasion d’examiner, dans une pile d’invendus offerts, trois livres subventionnés récents, combinant chacun images d’art (photographie, gravure) et texte d'intention littéraire. Ayant déjà assez d’ennemis, je ne citerai pas le nom des auteurs et n’entrerai pas dans les détails. Disons seulement que la teneur oscille du passable au franchement débile. La réalisation en revanche est parfaite : beau papier, belle impression, reliure en cahiers cousus... Les interrogations de l’honnête homme, devant ce genre de production, sont toujours les mêmes : Combien ça coûte ? et Qui c’est qui paye ? Il va de soi qu’aucun entrepreneur privé ne s’amuserait à investir dans l’édition de ces chefs d’œuvre insipides. Ils sont publiés par des officines spécialisées dans l’assistanat, qui opèrent «avec le soutien», variante «avec l’aide», variante «avec le concours» de l’association Bidule, de la ville de Quelquepart, du Conseil général de tel Département, etc. C’est à dire avec l’argent du contribuable, lequel est plus ou moins au courant de l’utilisation de ses impôts.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-87740402269444725002024-02-26T09:10:00.003+01:002024-02-27T04:54:54.898+01:00Mocky<p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Helvetica;"> J’ai regardé sur YouTube <i><a href="https://www.youtube.com/watch?v=HaLPQYglO8Q" target="_blank">Y a-t-il un Français dans la salle</a></i>, de Jean-Pierre Mocky (1982) parce que dans une discussion en ligne j’avais vu quelqu’un en vanter la distribution (en effet : Lanoux, Dutronc, Maillan, Galabru, Lavanant, Ferréol, Stévenin, Bideau, Dufilho, Zardi, Cavanna...). C’est une histoire de chantage en milieu politique, co-écrite par Frédéric Dard, auteur talentueux mais pas toujours bien fin. En l’occurrence l’intrigue n’est pas mal trouvée mais le film est ruiné par l’extrême vulgarité qui y règne, notamment dans les rapports hommes-femmes (le duo Stévenin-Meillan est gratiné) et l’expression des personnages. J’imagine les syncopes en milieu féministe si l’on y visionnait aujourd’hui ce film centré sur l’idylle d’un politicien de 55 ans avec une jouvencelle de 17...</span><span style="font-family: Helvetica;"> La fin tragique est particulièrement sinistre.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-65249006739529288032024-02-25T00:35:00.001+01:002024-02-27T04:51:47.909+01:00Alexakis<p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Helvetica;"><span> </span>Désolé, j’étais certain que le <i>Paris-Athènes</i> de Vassilis Alexakis me plairait, mais il m’ennuie plus souvent qu’il ne m’intéresse et j’ai préféré l’abandonner en cours de route. Ce n’est pas un mauvais sujet, que ce recueil de souvenirs et de réflexions sur la condition de bilingue bi-culturel franco-grec, mêlant anecdotes anciennes et récentes, mais je ne sais ce qu’il y manque, ou bien c’est moi qui suis encore d’humeur impatiente.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-88077790576714528262024-02-24T05:09:00.000+01:002024-02-24T05:09:11.461+01:00métamorphose<p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Helvetica;"><span> </span>Ce n’était pas évident a priori mais j’ai réussi à lire en entier <i>La métamorphose</i> de Franz Kafka, malgré mon peu d’attrait pour ce genre d’histoire. A vrai dire j’étais moins stimulé par l’histoire elle-même que fasciné par la prouesse de l’auteur, qui réussit à baratiner sur une petite centaine de pages avec un sujet aussi improbable. Il paraît qu’on a donné à cette célèbre nouvelle de multiples interprétations psychologiques et surtout sociales. Certains se plaisent à y voir bien sûr de la «critique sociale», mais quel intérêt y aurait-il à cela ? Du reste, ne peut-on en voir autant, avec un peu de bonne volonté, dans n’importe quelle fiction où il apparaît qu’il existe des situations sociales différentes ? Pour ma part il me semble que la bizarrerie de ce drôle de récit lui suffit, sans qu’il soit besoin d’y fournir une explication. J’ai remarqué cette astuce de l’auteur, qui se garde de décrire trop en détail l’aspect du protagoniste métamorphosé et nous laisse en grande partie le soin de l’imaginer. Il indique vaguement que son dos est une coque dure, que son abdomen est divisé en arceaux et que ses membres sont remplacés par de fines pattes, mais il se garde de préciser la taille globale de l’organisme : elle semble aussi petite que celle d’un véritable insecte, quand on nous dit qu’il est capable de grimper aux murs et jusqu’au plafond, mais elle paraît plus importante quand on sait qu’il tient tout juste sous un canapé. De même on ignore ce qu’il en est du visage, s’il a encore figure humaine ou s’il est devenu tout à fait bestial. Il y a là un stratagème ingénieux.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-38909511496788543912024-02-22T06:27:00.004+01:002024-02-22T06:27:54.555+01:00Brassens<p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Helvetica;"><span> </span>J’ai feuilleté <i>La tour des miracles</i>, de Georges Brassens (10/18, 1973) et ce petit ouvrage ne m’a pas fait grande impression.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-46512438436963256752024-02-21T06:38:00.001+01:002024-02-21T06:40:19.286+01:00tchèque<p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Helvetica;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7g0Zdv2L2UKT-ZHMHga5mYeOMIIORZ4vVwZ2kJ9VEKjyVcUefz0L-rjBeJqtut58ZakVK3C31VZmNyVIcnaqwSNYwK4CGhUsLCeDzEoXHaTXeGvduoC3sGloaE_24gt9GNl46RmNXuZPl-Q8lf0AkNliaE_7rKX9CO7JdGuE03ejc7dpPTBHgVrwrJA/s256/CVT_cvt_Anna-en-cavale_4873.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="256" data-original-width="189" height="256" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7g0Zdv2L2UKT-ZHMHga5mYeOMIIORZ4vVwZ2kJ9VEKjyVcUefz0L-rjBeJqtut58ZakVK3C31VZmNyVIcnaqwSNYwK4CGhUsLCeDzEoXHaTXeGvduoC3sGloaE_24gt9GNl46RmNXuZPl-Q8lf0AkNliaE_7rKX9CO7JdGuE03ejc7dpPTBHgVrwrJA/s1600/CVT_cvt_Anna-en-cavale_4873.jpg" width="189" /></a></span></div><span style="font-family: arial; font-size: large;"><span>Lu <i>Anna en cavale</i>, une bédé de la dessinatrice tchèque Lucie Lomova (Editions de l’An 2, 2006) empruntée au hasard. L’histoire ingénieuse mais abracadabrante et très politicorrecte (avec femmes rebelles, marginaux sympathiques, Gitans serviables et Russes méchants) ne m’a pas transporté. Mais l</span><span>e dessin est correct et la fin est drôle.</span></span><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-3404800191319384822024-02-20T05:52:00.004+01:002024-02-20T05:55:58.070+01:00rallye<p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Helvetica;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Helvetica;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZx_TfKNsAeKgMgwtUTAbq0KJjpVf0L4LzAfLQLfKMgUSE8bNJmyPJ3XPV9R86si2QWyxGFDr-W20nNRrcH367ZpGfgnSev-2_ZQ_gfPtTaWbPJU0_N4tTgFkF0EJIvYcur3kLFwrTVHFw3PtXt8qawwgZhawlFP2HBC1mfPmkp8J1B5sTtWynIlYkrg/s262/Unknown.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="192" data-original-width="262" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZx_TfKNsAeKgMgwtUTAbq0KJjpVf0L4LzAfLQLfKMgUSE8bNJmyPJ3XPV9R86si2QWyxGFDr-W20nNRrcH367ZpGfgnSev-2_ZQ_gfPtTaWbPJU0_N4tTgFkF0EJIvYcur3kLFwrTVHFw3PtXt8qawwgZhawlFP2HBC1mfPmkp8J1B5sTtWynIlYkrg/s1600/Unknown.jpeg" width="262" /></a></span></span></div><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Helvetica;">Avant-hier j’ai rendu ma visite annuelle à mon bois de Cunèges, à peu près à la <a href="https://philippebille.blogspot.com/2023/02/rallye.html" target="_blank">même date</a> que l’an dernier et dans les mêmes circonstances, un rallye dominical personnel en partant aux aurores de ma Charente nordique pour arriver le soir au bassin d’Arcachon, en faisant un détour pour passer quelques heures en Dordogne. J’étais dans ma frênaie de 10:30 à 17 heures. L’anarchie d’un bois abandonné n’est pas un spectacle bien à mon goût et le peu d’ordre humain que j’ai pu y ramener en la circonstance parait négligeable, mais j’étais content de cette tournée d’inspection. Mon cabanon encore debout permet de stocker quelques branches au sec, pour faire du feu à chaque visite. Je n’avais apporté pour déjeuner que deux tranches de pain de mie, deux pommes, un œuf dur et un bout de chorizo. Cela suffisait, avec une bouteille d’eau, et j’ai eu beau temps, ni froid ni chaud. Parmi les bonnes surprises, trois ou quatre buis plantés il y a près de trente ans survivent et sont maintenant plus hauts que moi. Et puis l’ambiance paisible de l’hiver, où la jungle se tient à carreau.</span></span><p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5387615960563519431.post-890483061435702662024-02-17T08:32:00.000+01:002024-02-17T08:32:21.986+01:00colombidés<p><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large;"><span> </span>Il existe en Europe deux espèces de Tourterelles (Tourterelle turque et T des bois) et trois espèces de Pigeons (biset, colombin et ramier), qui toutes se trouvent en France. La langue française distingue donc nettement, par ces deux mots, les Tourterelles à la robe beige, de taille relativement petite (un peu moins de 30 centimètres) et les Pigeons essentiellement gris et plus grands (un peu plus de 30 cm pour le biset et le colombin, plus de 40 pour le ramier). Cette distinction Tourterelle-Pigeon se retrouve en latin scientifique (genres Streptopelia & Columbus) et dans plusieurs langues européennes : espagnol (Tórtola-Paloma), portugais (Rola-Pombo), néerlandais (Tortel-Duif). L’allemand dit Taube pour les cinq espèces. L’italien appelle les Tourterelles Tortora et a trois noms pour les Pigeons : Piccione, Colombella, Colombaccio. La situation est plus confuse en anglais, où l’on dit Dove pour les Tourterelles, le colombin et le biset, que l’on appelle aussi Pigeon, ainsi que le ramier.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: "Times New Roman"; margin: 0cm -70.85pt 0.0001pt 0cm;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p>Ph.Billéhttp://www.blogger.com/profile/15107143476305076396noreply@blogger.com0