vendredi 12 décembre 2025

jeudi 11 décembre 2025

Cézanne

Afin de vérifier si vraiment ce peintre me plaisait si peu que ça, j’ai emprunté à Loulay un bel album Cézanne, publié par Gilles Plazy au Chêne en 1996. Je n’en parlerai pas aussi méchamment que Dali, jugeant que Cézanne était «le peintre le plus mauvais de France … le plus maladroit, le plus catastrophique», mais enfin ce livre ne m’a pas convaincu du contraire. On a mis en couverture un assez joli portrait du fils de l’artiste, et j’aime bien aussi celui de son père lisant le journal. Mais à part ça je trouve ses portraits mornes, à commencer par ceux de sa femme Hortense à la mine lugubre. Ses natures mortes sont bien aimables, avec ou sans pommes, mais quand on a vu celles qui se faisaient à la grande époque des Flamands, comment dire… Et ses paysages sont fades, Montagne Sainte-Victoire ou pas. Quant aux scènes de genre, je n’en tire pas plus de joie : ses Joueurs de carte respirent l’ennui, et ses Baigneurs et Baigneuses nus sont d’une laideur consternante. Ah, tant pis.

mercredi 10 décembre 2025

nonobstant

    L’un des deux offre divers aspects vraiment terribles, nonobstant différentes incertitudes.
(Phrase boule de neige).

mardi 9 décembre 2025

Saint-Félix

    On m’a prêté le livre d’un certain Gérard Ipoustégui-Gaillard, Cent ans de galarne : La vie à Saint-Félix, village de Saintonge, de 1871 à nos jours. Galarne est la prononciation locale de galerne, nom d’un fort vent de nord-ouest, humide et froid. Dans cet ouvrage auto-édité en l’an 2000, l’auteur, maintenant disparu, brosse en un vaste tableau l’histoire de sa famille et celle de la commune de Saint-Félix, située à une petite dizaine de kilomètres à l’ouest de chez moi, sur la route de Surgères. J’avais déjà entendu, lors d’une séance publique, lire une page de ce livre (p 218-219) où le mémorialiste raconte comment, enfant, il prenait le train en famille à Paris et, après avoir je suppose changé à Niort, descendait dans la petite gare de Vergné, commune contiguë à la mienne. Toute la famille faisait alors à pied, valises en main, les sept kilomètres la séparant encore de Saint-Félix. J’aime bien ce genre de non-fiction autobiographique, truffée de souvenirs, d’anecdotes, d’histoires secondaires, et je l’ai parcourue avec plaisir, en m’arrêtant ici et là sur les pages qui m’accrochaient. L’auteur insère parfois dans son texte des témoignages d’autres personnes, comme p 67-71 le récit du prisonnier de guerre Ernest Cosset, qui fut trimballé loin dans l’est et le nord de l’Europe avant de rentrer chez lui en 1919. J’ai lu surtout des notes concernant la deuxième Guerre mondiale. Il y a ce malentendu amusant, p 102, quand en 1940 une habitante s’étonne que les Allemands soient déjà là, alors qu’elle avait cru entendre dire la veille qu’ils étaient à Marseille, mais c’était en fait à Marsais, village voisin. (L’histoire m’a amusé d’autant plus que le même quiproquo s’est produit naguère après une soirée de lectures au café de Doeuil, quand il fut dit que certaine jeune femme, repartie sans tarder, était venue de Marseille pour assister à la séance, et cela semblait bien loin, mais c’était en réalité Marsais). Je retrouve p 137 l’histoire du bombardier américain qui avait fait un atterrissage forcé dans les champs au nord de la Croix-Comtesse (voir ce journal au 2 juin 2024). Il y a p 150 sq d’intéressantes remarques sur l’anarchie régnant dans le pays au moment de la Libération, quand la distinction était parfois floue entre Résistance et pur brigandage. Il y a notamment p 154 l’allusion rapide à l’exécution d’un collabo, coupable d’avoir dénoncé des réfractaires au STO, à qui ses bourreaux, dans un élan de zèle antifasciste, ont crevé les yeux, avant de le flinguer (on aimerait connaitre les noms de ces justiciers). Il y a des anecdotes plus légères, comme p 176 celle du prisonnier revenant chez lui en compagnie de sa future épouse, une Polonaise qu’il a connue dans les camps. Et quelques allusions (p 187 et autres) à la formidable épicerie-capharnaüm anachronique, située à l’angle d’une rue et de la grand route, où je suis allé quelquefois jadis, maintenant disparue. Je citerai enfin la belle évocation (p 219) d’un de mes cris d’oiseau préférés, celui du hibou petit-duc, lequel «vers les 22 heures … commence, à l’abri des branches de l’immense tilleul, ses sifflets brefs et clairs, répétés indéfiniment…»

lundi 8 décembre 2025

graines

Les cailles ne sont pourtant pas les plus rares des oiseaux domestiques, mais je ne trouve pas souvent des sacs de graines qui leur soient destinées, comme il y en a pour les poules, pigeons et tourterelles, perruches, canaris, et autres. Aussi j’achète ce que je peux pour les trois miennes et je leur prépare des mélanges improvisés, sans être sûr de ce qui convient le mieux. Ma seule certitude est qu’elles préfèrent les graines de petit calibre, type millet, et ne mangent pas les plus grosses, tournesol ou maïs, qu’elles laissent trainer. L’autre jour, comme il ne me restait plus qu’un petit kilo de graines à la maison, j’ai refait des réserves, de passage à Surgères. Cette fois j’ai pris du Mélange pour poussin, un sac de quatre kilos de chez Gasco, maison gersoise. Pour faire bonne mesure, j’ai aussi pris dans un autre magasin deux sacs de graines Eco+ : un kilo et demi de graines pour canaris et un kilo de mélange pour oiseaux dits du ciel. Chez moi j’ai versé
 dans un grand bac les trois sacs avec mes graines de reste et je les ai brassées pour les mélanger, puis j’en ai rempli des pots. Nous en avons pour un moment mais peut-être pas pour si longtemps que ça. Je doute que l’on tienne jusqu’à Pâques, moment magique où les oeufs reviennent. On verra bien.

dimanche 7 décembre 2025

movies

    Mercredi dernier, dans l’épisode 1701 de son fameux show, Matt Walsh à un moment laisse tomber la politique, sujet qui fâche, pour parler de cinéma. Il évoque d’abord (à 56’ 45’’) une liste récemment établie par Quentin Tarantino des meilleurs films du XXIe siècle, déclare partager souvent les avis dudit cinéaste, ce qui m’étonne, mais s’avoue en désaccord avec ladite liste, puis propose et commente (à partir de 57’ 25’’) son propre top ten :
10. Borat
9. Zodiac
8. The assassination of Jesse James
7. Whiplash
6. Sicario
5. Children of men
4. Apocalypto
3. There will be blood
2. Master and commander
1. No country for old men 
    (Lien direct vers ce passage : ici)
    N’allant plus au cinéma depuis longtemps, je pensais que tous les films me seraient inconnus, mais en fait j’en ai vu deux, dont j’ai moi aussi un souvenir positif, quoique maintenant imprécis. Je prends note de cette liste pour comparer, au cas où j’en verrais d’autres.

samedi 6 décembre 2025

grand

GRAND JEU

grand air
grand bleu
grand chelem
grand-duc
grand écart
grand frère
grand galop
grand huit
grand incendie
grand jour
grand koudou
grand large
grand magasin
Grand Nord
grand oral
grand prix
grand quiz
grand-route
grand saut
grand tétras 
grand urubu
grand veneur