jeudi 11 décembre 2025

Cézanne

Afin de vérifier si vraiment ce peintre me plaisait si peu que ça, j’ai emprunté à Loulay un bel album Cézanne, publié par Gilles Plazy au Chêne en 1996. Je n’en parlerai pas aussi méchamment que Dali, jugeant que Cézanne était «le peintre le plus mauvais de France … le plus maladroit, le plus catastrophique», mais enfin ce livre ne m’a pas convaincu du contraire. On a mis en couverture un assez joli portrait du fils de l’artiste, et j’aime bien aussi celui de son père lisant le journal. Mais à part ça je trouve ses portraits mornes, à commencer par ceux de sa femme Hortense à la mine lugubre. Ses natures mortes sont bien aimables, avec ou sans pommes, mais quand on a vu celles qui se faisaient à la grande époque des Flamands, comment dire… Et ses paysages sont fades, Montagne Sainte-Victoire ou pas. Quant aux scènes de genre, je n’en tire pas plus de joie : ses Joueurs de carte respirent l’ennui, et ses Baigneurs et Baigneuses nus sont d’une laideur consternante. Ah, tant pis.

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