Encore des déceptions dans mes lectures d’aphorismes ibéro-américains. Je n’ai rien trouvé qui m’intéresse dans Si todos los hombres... Aforismos, de l’écrivain argentin José Narosky (Buenos Aires : Planeta, 1997), ni dans les Observaciones y aforismos, de son confrère vénézuélien José Balza (Caracas : Fundación Polar, 2005). Et presque rien dans les Aforismos para o povo instruído, du journaliste et poète brésilien Ascendino Leite (João Pessoa : Editora Idéia, 1998). Peut-être cette remarque cynique : Mourir, c’est rentrer à la maison (Morrer é voltar para casa, p 11), suggérant que la vie n’est qu’une brève excursion hors du néant infini qui nous précède et nous succède. J’ai été intrigué par sa réflexion de la p 17 : «Civilizados são os que viajam. Eles são a novidade do mundo», c’est à dire Les civilisés sont ceux qui voyagent, ils sont la nouveauté du monde. A qui pensait-il en écrivant cela ? Aux découvreurs de la Renaissance ? Aux visiteurs nord-américains ou européens qui vont faire du tourisme ou participer à des congrès au Brésil ? En tout cas, vus d’ici, les voyageurs n’inspirent pas tous un tel optimisme. Mais chacun voit midi, n’est-ce pas...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire