L’écrivain vénézuélien insomniaque José Antonio Ramos Sucre naquit à Cumaná en 1890 et se suicida en 1930 à Genève, où il était devenu consul. Il fut entre temps enseignant, avocat et interprète. Il est l’auteur de trois recueils de poèmes en prose parus dans les années 20 (dont des extraits ont été traduits en français sous les titres de Le chant inquiet en 2009 et La substance du rêve en 2020). Il publia par ailleurs en plusieurs livraisons dans des revues, entre 1925 et 1929, une centaine d’aphorismes provocants, sous le titre général de Granizada (averse de grêle). Cette série d’aphorismes est notamment reproduite dans les deux principales réunions de ses écrits : Obra completa (Biblioteca Ayacucho, Caracas, 1980 puis 1989, pages 423-427) et Obra poética (Colección Archivos, Allca XX, Nanterre, 2001, pages 519-526). J’ai le plaisir de présenter à mes lecteurs, dans la Lettre documentaire n° 525, une vingtaine de ces grêlons.
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