Le blog littéraire et agricole de Philippe Billé. Des notes de lecture, et des notes du reste.
jeudi 14 août 2025
musique
Lorsque j’étais ado, un copain mieux né que moi avait entrepris de me civiliser en me faisant connaitre quelques oeuvres de musique classique. Il y avait d’abord eu le cinquième des Concertos brandebourgeois, de Bach, puis le Requiem de Mozart, puis celui de Fauré. Je ne me souviens plus de ce qui avait suivi, cet enseignement par prêt de disques n’avait d’ailleurs peut-être pas duré longtemps, mais je n’ai jamais oublié le trio initiatique. Cela m’avait ouvert à un domaine, dont je ne suis jamais devenu bien familier, mais je suis toujours resté reconnaissant de l’attention, à cet ami perdu de vue. Je ne sais pourquoi je repense à ça ce matin, en écoutant le silence de mon jardin.
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Il est certain que de nos jours « vacarmolassants », il n’est pas de plus grand luxe que de pouvoir se reposer (requiem*), encore bon et bien vivant dans le silencieux paradis (in Paradisum*) d’un jardin ou d’autre forêt* du même bois.
RépondreSupprimer* : in Paradisum est la septième et magnifique dernière partie du Requiem de Fauré.