toponyme

 J'ai rêvé qu'un endroit s'appelait Trois Raccords.

retraites

    La grande affaire du moment c’est la réforme des retraites et je dois avouer que je n’en ai à peu près rien à foutre. Le seul point qu’il m’intéresserait de voir réformer est le système de la pension minimale, actuellement soumis au principe socialiste selon lequel tout propriétaire est un enculé qu’il faut aider le moins possible et emmerder le plus possible, de sorte qu’un pauvre qui a le mauvais goût d’être propriétaire de sa maison devra l’hypothéquer pour avoir droit à cette pension minimale, laquelle ne sera pour lui qu’un prêt récupérable par l’état, alors qu’elle est un don pour les parasites subventionnés qui n’ont pas été foutus de mettre un sou de côté pendant toute leur vie. Mais ce problème ne concernant qu’une minorité de la population n’est pas du tout au centre des débats ni même à leur périphérie, voilà pourquoi je m’en désintéresse. A part ça, mes quelques pensées sur le sujet : personnellement j’ai travaillé jusqu’à 65 ans et je n’en suis pas mort, mais il est vrai qu’avant 36 ans je n’ai pas foutu grand chose. La part de mon travail que j’aimais, j’aimerais la pratiquer encore, et si mon travail n’avait consisté qu’en cette part aimable, la retraite m’aurait paru moins attirante. La pénibilité : à mon avis, le type qui fait un boulot pénible et qu’il n’aime pas, mais qu’il continue de pratiquer pendant quarante ans sans avoir l’idée de faire autre chose, c’est un crétin qui ne mérite aucune attention particulière. Une autre idée : examiner avec sévérité le montant de la retraite des députés, des sénateurs, des ministres, des présidents, des journalistes et de tous ceux qui sont les mieux servis.

médecine

    Prix des consultations et des soins, dépassements d’honoraires, dessous de table : il y a paraît-il en milieu médical une belle armée de requins et rapaces, experts en dépeçage. Comment se fait-il que les marxistes soient si discrets à ce sujet, eux si prompts à vitupérer d’autres corporations...

suite

troisième oeil
quatrième mur
cinquième colonne
sixième sens
septième ciel

systémique

On en est là : s’il existe aujourd’hui une idéologie raciale « systémique », indiscutée, omniprésente, assourdissante, obsessionnelle, religieuse jusqu’au ridicule, c’est l’antiracisme.

faits

    Les faits divers qui ont retenu mon attention ces derniers temps.
    Trois jeunes femmes et un jeune homme, étudiants à l’université de Moskow en Idaho, ont été poignardés à mort dans leurs lits le 13 novembre vers 4 heures du matin, sans que les deux autres occupantes de la maison se soient rendu compte de rien. Les caméras de surveillance montrent les jeunes gens dans les heures précédentes marchant sur les trottoirs ou se rendant à un food truck, mais rien dans leur biographie récente ou leur activité téléphonique ne fournit d’indice pour expliquer le quadruple assassinat. On recherche cependant une voiture Hyundai Elantra blanche des années 2011-2013, repérée. Le 30 décembre, on finit par arrêter un suspect demeurant à quelques kilomètres de là, dans l’état de Washington. Il est lui-même doctorant en criminologie.
    Non loin de chez moi, à Prahecq en Deux-Sèvres, un jeune couple a disparu dans la nuit du 25 au 26 novembre. Leslie, 22 ans, et Kevin, 21 ans, avaient passé la soirée chez un ami et devaient dormir chez un autre, absent de chez lui. Le jeune homme, qui comptait acheter une voiture le lendemain à Bordeaux, avait 10.000 euros sur lui. Le téléphone de Leslie borne une dernière fois le 26 près de Niort, celui de Kevin le 29 à Fouras, au sud de La Rochelle, à 90 km de Prahecq. Le 8 décembre, des papiers de Kevin sont retrouvés dans un conteneur de recyclage à Puyravault, à l'est de La Rochelle. On ne sait toujours pas où sont passés les jeunes gens.
    Dans une banlieue d’Atlanta en Georgie, un couple d’homosexuels, William Zulock, fonctionnaire de 33 ans, et son mari Zachary Zulock, banquier de 35 ans, ont été arrêtés et accusés d’abus sexuels sur deux petits garçons, deux frères maintenant âgés de 9 et 11 ans, qu’ils avaient adoptés il y a quelques années. C’est au moins depuis 2019 que les gays parents, militants actifs de la scène LGBT locale, sodomisaient leurs enfants adoptifs, les forçaient à prodiguer et à subir des fellations, et fournissaient aux amateurs des photos de leurs exploits. Les enfants ont aussi été vus subir des punitions comme de rester au piquet pendant des heures ou recevoir des gifles au visage. Les deux hommes risquent de ne plus pavaner à la gay pride pendant quelque temps.
    Aux Caraïbes en décembre, un homme de 47 ans, qui faisait des travaux sur un voilier à Saint-Martin, a été emporté par le courant et a dérivé sur le bateau pendant 24 jours avant d’être secouru au large de Carthagène en Colombie. Le naufragé a survécu en se nourrissant de ketchup, d’ail en poudre, et de cubes Maggi. Une façon comme une autre d’éviter les excès du réveillon.

Titanic

    Lors du naufrage du Titanic, dans la vilaine société patriarcale de 1912, la règle sexiste «Les femmes et les enfants d’abord» ayant prévalu, 82 % des passagers-hommes ont trouvé la mort, pour seulement 25 % des femmes.

significant

    Elle ne me déplait pas, cette expression anglaise que je viens de découvrir, the significant other, l’autre significatif, ou significative, pour désigner petit(e) ami(e), partenaire, moitié. C’est à dire que cet(te) autre a pour le sujet un sens, une valeur, une importance particulière, que n’a personne d’autre. Not bad.

Zelanda

    Une drôle de formule m’est apparue en rêve : Zelanda totally ally. Je ne sais d'où ma pauvre âme a tiré cette idée de Zélande totalement alliée, mais j’aime bien la tournure hispano-anglaise, le Z-A, l’écho d’ally…

Peltex

Ce n’est pas une mince livrette que le dernier numéro de la revue Peltex, qui vient de paraître à la fin de l’année dernière, mais un copieux volume de 70 pages A4 à l’italienne. Rareté dans l’univers du graphzine, ce numéro 17 est intitulé en latin scientifique : Hyaenidae. C’est donc sur le thème des hyènes qu’y sont déployées des représentations où dominent le rouge et le noir, dont beaucoup ouvragées à l’informatique. La quasi totalité des images sont réalisées par la peintresse Florence Aussenard et l’éditeur Dominique Leblanc. Il y a aussi quelques contributions marginales de cinq autres artistes, dont un lettrage de votre serviteur. L’ouvrage est très soigné, bien imprimé sur bon papier, avec reliure à ressort, pages de garde imitation fourrure, sommaire détaillé, photo des auteurs. Il est plaisamment encadré par deux textes, éditorial en entrée, postface à la fin, dans lesquels les deux protagonistes se renvoient la balle, Aussenard faisant ce qu’elle peut pour nous convaincre que les hyènes ne sont pas si méchantes qu’elles en ont l’air (et en effet plusieurs de ses compositions sont des célébrations, des glorifications de ladite bête), Leblanc considérant plus froidement que sa camarade «voit du positif partout»… Ce bel ouvrage n’est tiré qu’en cent exemplaires, vendus au prix de 15 euros, trouvables en librairie à Strasbourg, et sinon 21 euros port compris, payement possible sur PayPal. Aperçu ici.

clownerie

    J’ai dans l’idée que le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, n’est pas tout à fait Adolf Hitler, et que les petits chanteurs à la croix de bouse qui refusent de chanter dans sa ville ne sont que des résistants de pacotille. Il ne faut aucun courage pour prendre leur posture, tout juste une bonne dose de haine. La haine, l’incitation à la haine, le fanatisme, la discrimination, l’ostracisme, le refus de la démocratie sont d’ailleurs les ressorts à l’œuvre dans cette clownerie devant laquelle, naturellement, la médiaterie ne trouve rien à redire et la gauche ferme sa gueule. J’ai aussi dans l’idée que s’il s’agissait d’aller bramer à la fête de L’Humanité, ces m'as-tu-vu seraient beaucoup moins tatillons sur les principes…

actualités

    En Virginie, une institutrice se fait tirer dessus par un écolier de six ans.
    En Inde, le vice-président local de la banque américaine Wells Fargo, Shankar M, est viré de son poste et poursuivi pour avoir uriné en état d’ébriété sur une passagère à bord d’un avion d’Air India.

    Dans la gazette de Gaumont, je lis cette phrase incroyable mais très significative, à propos d'un film sur les supplétifs africains à qui nous devons tant, sinon tout, et que nous ne remercierons jamais assez : « Avant même sa sortie, Tirailleurs fait l'unanimité dans la presse ! » Sans blague...

souhaits

    J’ai l’impression que les humanistes athées trouvent aux vœux de bonne année le grand avantage, sur ceux de joyeux Noël, de n’être pas religieux. Mais est-ce bien certain ? Dans le fond, ne sont-ils pas eux aussi rituels, sacrés, et guère plus rationnels qu’une prière ? Ce qui ne les empêche pas d’être bien aimables...

rallonge

    Sur une page de Charentais, je lis ce dicton et sa variante : Les jours rallongeant à la Nau d’un pas d’jau, à l’An d’un pas d’ jument (ou à l’An neu d’un pas d’ beu) : Après Noël les jours rallongent d’un pas de coq, …

voeux

Meilleurs voeux, bonne année à vous, qui me lisez.