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dimanche 17 novembre 2024

culture

    Affirmer, comme le font certains et surtout certaines, parce que des viols sont commis, qu’il existe en France une culture du viol, me paraît aussi malin que le serait d’affirmer, parce que des cambriolages sont commis, qu’il existe une culture du cambriolage.

mardi 12 novembre 2024

précisions

    Quelques précisions sur ma note d’hier, au sujet des femmes et de la maçonnerie. Mon propos n’est pas de me moquer des femmes mais d’exprimer ma perplexité devant l’égalitarisme féministe, qui me semble illusoire. Il paraît que la part des femmes travaillant dans le BTP progresse, atteignant des 12 %, la belle affaire. Encore faut-il préciser que 95 % de ces 12 % consiste en postes administratifs. A mon avis ce n’est pas demain qu’on aura la parité chez les maçons, les couvreurs, ou les marins-pêcheurs. Ni chez les nourrices. Quelle importance ? Il y a des métiers qui requièrent une grande force physique, et si les hommes en ont généralement plus que les femmes, ce n’est pas à cause des préjugés mais parce que la vie est ainsi faite. Ce ne sont pas seulement des métiers d’hommes mais des métiers d’hommes costauds, dont je serais personnellement incapable. Si des femmes ont envie de s’emmerder à les pratiquer, et si des employeurs trouvent rentable de les employer, grand bien leur fasse. Pour ma part je ne juge pas de la valeur des êtres à leur force physique, sans quoi il faudrait mettre les bœufs au-dessus des hommes. Or la force des boeufs n'empêche qu'ils soient gouvernés par les hommes, comme souvent les hommes par les femmes.

lundi 11 novembre 2024

parité

    Il me semble que les féministes ne se bousculent pas pour obtenir la parité dans le métier de la maçonnerie. Ou alors c'est juste une impression.

lundi 22 avril 2024

monologues

La grande vertu des Monologues du vagin (Balland, 1999, édition originale américaine The vagina monologues, 1998) c’est la brièveté. L’écrivaine Eve Ensler a su se contenter d’une centaine de pages, ventilées en courts chapitres, c’est bien assez. Ce pamphlet féministe tient à la fois de l’essai et du théâtre, les textes étant destinés à être lus sur scène. Il s’agit d’une célébration du sexe féminin, que l’on examine sous toutes les coutures et sous une lumière crue, et que l’on s’efforce de glorifier. Eve pense ainsi œuvrer à la «libération» des femmes, terriblement opprimées par l’ordre patriarcal des vilains hommes, qui sont très méchants. Le choix du terme Monologues me paraît discutable : il peut s’appliquer à certains des textes (développements de l’auteuse, transcription ou adaptation des propos de telle ou telle autre femme) mais enfin il rend mal compte du fait que l’ouvrage est essentiellement polyphonique, et plusieurs des chapitres sont des collections de réponses à des questions, ces voix multiples étant tout le contraire de monologues. Il y a là des Discours ou des Variations, plutôt que des monologues. Quant au thème du Vagin, est-il si libérateur, et si passionnant ? On sent bien là l’obsession des femmes féministes qui n’en peuvent plus de se trouver formidables, et dont on devine que le deuxième organe préféré doit être le Nombril. Je pense qu’il ne serait pas plus appétissant de composer pareillement des Tirades du pénis, ou des Soliloques du trou du cul. Il ne faut peut-être pas avoir honte de ce que nous soyons des êtres biologiques, mais je crois qu’il n’y a pas non plus matière à s’en vanter. Quant aux particularités de la biologie féminine, les féministes seraient bien avisées d’admettre que les hommes n’y sont pour rien. (Par comparaison je relisais naguère les méditations autrement graves d’un Caraco sur le sujet, dans son Post mortem : «La menstruation, la grossesse et l’accouchement, et la lactation, nous ne pouvons glorifier de telles servitudes, elles sont dégoûtantes et nombre d’hommes en frémissent, bien qu’ils n’étalent l’horreur qu’ils éprouvent, de peur de passer pour des monstres. Les hommes amoureux affectent de les oublier, les autres gardent le silence, c’est un sujet que l’on élude et qui nous peine tous ...»). Enfin l’aspect le plus pénible des dits Monologues, c’est la niaiserie souvent avec laquelle le sujet est traité. Alors que certains chapitres observent une certaine justesse de ton (le meilleur à mon avis est celui recueillant des témoignages sur les premières règles, pages 55-60), d’autres sombrent dans un mauvais goût de très bas niveau. Les pires sont les trois compilant de multiples réponses à ces trois questions : Comment habilleriez-vous votre vagin (p 39-40) ? Si votre vagin pouvait parler, en deux mots, que dirait-il (p 41-42) ? enfin Qu’évoque pour vous l’odeur d’un vagin (p 93-94) ? Inutile de préciser que les réponses rivalisent de ridicule avec les questions, je laisse aux curieux le plaisir de découvrir ces perles. Un détail social m’a frappé, page 28, quand Eve évoque ses vastes recherches : «J’ai parlé avec plus de deux cents femmes ... Elles étaient professeurs, actrices, cadres, professionnelles du sexe ...» Ces dernières sont naturellement des opprimées de choix, en quelque sorte estampillées, mais les trois premières professions citées sont celles de milieux plutôt aisés, et surtout très réceptifs aux idéologies dites progressistes. Par contre zéro prolo, zéro paysanne, zéro petite employée. Malgré quoi cette œuvre larmoyante est un best seller international et des millions de dindes, de dindons et de dindonneaux ont applaudi le spectacle ou acheté le livret dans le monde entier. Ce succès immense dément d’ailleurs l’idée que la voix des femmes serait étouffée. En France il paraît que le texte a été lu à Bobino par les politiciennes humanistes Roselyne Bachelot, Myriam El Khomri et Marlène Schiappa, qui ont bien la tête à ça, en effet.

lundi 26 février 2024

Mocky

    J’ai regardé sur YouTube Y a-t-il un Français dans la salle, de Jean-Pierre Mocky (1982) parce que dans une discussion en ligne j’avais vu quelqu’un en vanter la distribution (en effet : Lanoux, Dutronc, Maillan, Galabru, Lavanant, Ferréol, Stévenin, Bideau, Dufilho, Zardi, Cavanna...). C’est une histoire de chantage en milieu politique, co-écrite par Frédéric Dard, auteur talentueux mais pas toujours bien fin. En l’occurrence l’intrigue n’est pas mal trouvée mais le film est ruiné par l’extrême vulgarité qui y règne, notamment dans les rapports hommes-femmes (le duo Stévenin-Meillan est gratiné) et l’expression des personnages. J’imagine les syncopes en milieu féministe si l’on y visionnait aujourd’hui ce film centré sur l’idylle d’un politicien de 55 ans avec une jouvencelle de 17... La fin tragique est particulièrement sinistre.

mercredi 10 janvier 2024

Raoul

    Un des rares points sur lesquels, tout compte fait, je reste d’accord avec Guy Debord, est son opinion sur Raoul Vaneigem, dont il disait que «tout ce qu’il écrit est nul». Vaneigem me fait la même impression chaque fois que j’entrouvre un de ses livres. Dernièrement en tombant sur ce récent chef d’œuvre, dans une boite à livres : Appel à la vie, contre la tyrannie étatique et marchande (Libertalia, 2019). A ce que j’en ai aperçu, c’est encore un long chapelet de jérémiades et de billevesées marxistoïdes. Raoul s’y connaît un peu en préhistoire : il nous explique que jadis l’humanité a vécu dans un état paradisiaque mais presque, avant que des salauds n’inventent le vilain capitalisme patriarcal, qu’est très méchant. Un pic de jobardise semble atteint à la page 66, où l’on propose d’«instaurer, au-delà du virilisme et du féminisme, la prééminence acratique de la femme». C’est que les hommes et les femmes ont beau être égaux, ces dames sont en quelque sorte d’une égalité un brin supérieure, si vous voyez...

lundi 16 octobre 2023

métamorphoses

    Au départ, on n’était pas forcé de deviner que l’antifascisme engendrerait un nouveau fascisme, l’antiracisme un autre racisme, et le féminisme un vulgaire sexisme. Comme quoi, tout peut arriver.

lundi 16 janvier 2023

Titanic

    Lors du naufrage du Titanic, dans la vilaine société patriarcale de 1912, la règle sexiste «Les femmes et les enfants d’abord» ayant prévalu, 82 % des passagers-hommes ont trouvé la mort, pour seulement 25 % des femmes.

mardi 15 novembre 2022

violences

    Les «violences faites aux femmes» sont bien entendu déplorables, mais il est tout aussi déplorable que la propagande qui martèle cette formule ne dise mot des violences faites aux hommes, par les autres hommes ou par les femmes, ni des violences exercées par les femmes, contre les autres femmes ou contre les hommes. Dans les cas de violence entre sexes, les violences exercées par les hommes contre les femmes sont-elles plus nombreuses ou plus graves que celles exercées par les femmes contre les hommes ? Probablement, pour ce qui est des violences physiques, ne serait-ce que parce que les hommes sont statistiquement plus robustes et donc potentiellement plus dangereux. Mais rien n’est moins sûr pour ce qui est des violences morales. Où sont les statistiques des cas d’irrespect, de mépris, de tromperie, d’escroquerie, et de toutes sortes d’abus et de malveillance ?

mardi 8 mars 2022

étudiantes

    Le bulletin institutionnel, que je reçois encore, m’apprend qu’il y a 67 % d’étudiantes à l’université Bordeaux-Montaigne en 2021-2022 et que cette proportion «est restée relativement stable ces dix dernières années». Je suppose que si c’était 67 % d’étudiants, les féministes chouineraient qu’elles sont opprimées par le vilain patriarcat. Mais là, évidemment, no problemo.

dimanche 20 février 2022

parasites

 Depuis l'expulsion de leurs locaux pour loyers impayés, les Ni putes ni soumises se sont rebaptisées Ni putes ni soumises ni subventionnées, mais elles ont moins de succès. Quant aux dissidentes Ni parasites ni vulgaires, elles n’ont pas réussi à imposer leur ligne.

dimanche 11 avril 2021

Preciado

L’air de rien, j’ai quand même réussi à lire les quatre ou cinq premières pages de l’essai de Paul B Preciado, Je suis un monstre qui vous parle (Grassette & Fasquil, 2020). Son style confus et suffisant m’insupporte, je n’irai pas plus loin. Le titre devrait être «Je suis un prétentieux qui vous fait la leçon». Un peu déçu, j’ai voulu me rabattre sur le copieux article que lui consacre Wikipédia, mais là encore, je n’ai pas la patience de lire jusqu'au bout ces billevesées marxistes-féministes, je me contenterai des premiers paragraphes. Popaul était jadis une femme espagnole, née Beatriz Preciado, à qui le vilain état catho-franquiste patriarcal avait attribué, avec peut-être quelques raisons à mon avis, le genre féminin. Plus tard, n’ayant jamais digéré cet abus scandaleux, Béa s’est employée, au prix de je ne sais quel tripatouillage pharmaceutique ou chirurgical, à prendre une identité masculine. Ma foi, si il ou elle s’en trouve mieux, grand bien lui fasse. Faut-il pour autant trépigner en expliquant au monde entier que cela est formidable et que les gens ont bien tort de croire que l’humanité est constituée d’hommes et de femmes, c’est une autre affaire. Paulette a des idées sur la création d’une «société nouvelle», dans laquelle les sexes seraient indistincts. Elle propose «une alternative à la sexualité» … «dans laquelle l’anus et le godemichet sont au centre du comportement sexuel». Quel progrès ! En 2013, lis-je, Popaulette a appelé les femmes à s’affirmer «en tant que citoyens entiers et non plus comme utérus reproductifs … par l’abstinence et par l’homosexualité, mais aussi par la masturbation, la sodomie, le fétichisme, la coprophagie, la zoophilie, et l’avortement». Je pense qu’en effet tout ira mieux ainsi. A mon grand regret l’article de Wiki ne fournit pas d’illustrations montrant Preciado dans ses exercices de libération coprophagique et zoophilique. Espérons que cette lacune soit bientôt comblée.

jeudi 1 avril 2021

bobonnarcat

 Qui donc dénoncera l'empire de Bobonne, la bobonnocratie, l'odieux bobonnarcat?

vendredi 12 mars 2021

créatives

 Il m'étonne que les féministes, si créatives, n'aient pas encore inventé que c'est la faute aux hommes, si les femmes ont des règles. Mais cela ne saurait tarder.

lundi 8 mars 2021

réédition

BREVE HISTOIRE DU MACHISME, par Olavo de Carvalho

Les femmes ont toujours été exploitées par les hommes. S’il est une vérité que nul ne conteste, c’est bien celle-ci. Des solennels amphithéâtres d’Oxford aux talk-shows télévisés, du Collège de France au carnaval de Rio, le monde entier réaffirme cette certitude, peut-être la moins mise en doute de toutes celles qui ont jamais traversé le cerveau humain, si tant est qu’elle ne soit pas directement passée des utérus aux thèses universitaires.

     Ne souhaitant pas m’opposer à une si auguste unanimité, je me propose de réunir ici quelques données qui pourront renforcer, chez les croyants de tous les sexes existants et à inventer, leur sentiment de haine envers le mâle hétérosexuel adulte, ce type exécrable à qui aucun individu, ayant eu le malheur de naître de sexe masculin, ne veut ressembler en grandissant.

     Notre histoire commence à l’aube des temps, à quelque période imprécise, entre Néandertal et Cro-Magnon. C’est dans ces heures sombres qu’a débuté l’exploitation de la femme. L’époque était dure. Les communautés humaines, vivant dans des grottes, étaient constamment ravagées par les attaques des fauves. Les hommes, profitant de leurs prérogatives de classe dominante, eurent tôt fait de se réserver les places les plus confortables et les plus sûres de l’ordre social : ces petits malins restaient à l’intérieur des cavernes, donnant à manger aux bébés et se peignant les cheveux, tandis que les pauvres femmes, armées de simples massues, partaient affronter les lions et les ours.

     Lorsque l’économie de cueillette fut remplacée par l’agriculture et l’élevage, les hommes réalisèrent encore un beau coup en assignant aux femmes les tâches les plus lourdes, comme de transporter des pierres, de dompter des chevaux, d’ouvrir des sillons dans la terre avec la charrue, tandis qu’eux-mêmes restaient bien tranquilles à la maison, peignant des poteries et jouant au tissage. C’est vraiment révoltant.

     Quand les grands empires de l’Antiquité furent dissous, laissant la place aux fiefs en guerre perpétuelle les uns contre les autres, ceux-ci formèrent des armées privées, entièrement constituées de femmes, tandis que les hommes restaient bien à l’abri dans les châteaux, à savourer les poèmes que les guerrières, entre deux combats, composaient en l’honneur de leurs charmes virils.

     Lorsque quelqu’un eut l’idée extravagante d’évangéliser le monde, rendant ainsi nécessaire d’envoyer sous tous les cieux des missionnaires, qui couraient le risque d’être empalés par les infidèles, égorgés par les bandits de grand chemin, ou trucidés par l’auditoire ennuyé de leurs sermons, ce fut encore aux femmes qu’incomba cette lourde tâche, tandis que ces messieurs se contentaient machiavéliquement de réciter des neuvaines devant les autels domestiques.

     Les malheureuses subirent une exploitation comparable, à l’occasion des croisades, lorsque, chargées de lourdes armures, elles traversèrent les déserts pour y être passées au fil de l’épée par les musulmans (ou plutôt par les musulmanes, car les disciples de Mahomet n’étaient pas moins machistes que nous). Sans parler des grandes navigations ! A la recherche d’or et de diamants, avec quoi parer leurs indolents compagnons, les braves navigatrices traversaient les sept mers et combattaient les féroces indigènes, qui parfois se les enfilaient mais uniquement – quelle misère ! – au sens gastronomique du terme.

     Enfin, quand l’Etat moderne institua le recrutement militaire obligatoire, ce furent les femmes qui constituèrent les troupes, avec peine de mort pour les désertrices et les récalcitrantes, tous cela pour que les hommes puissent rester chez eux à lire La princesse de Clèves.

     Depuis des millénaires, en somme, les femmes meurent sur les champs de bataille, charrient des pierres, construisent des bâtiments, luttent contre les fauves, traversent les déserts, les mers et les forêts, en sacrifiant tout pour nous, les mâles oisifs, qui n’affrontons pas de plus grand danger que celui de salir nos menottes avec les couches de nos bébés.

     En échange du sacrifice de leurs vies, nos héroïques défenseuses n’exigent rien de nous que le droit de parler fort à la maison, de percer quelques nappes avec la braise des cigarettes et, éventuellement, d’égarer une paire de chaussettes dans un coin du salon où il faut les chercher.

 

«Breve história do machismo», parue dans le Jornal da Tarde du 16 août 2001, reprise dans le recueil O mínimo que você precisa saber para não ser um idiota (Editora Record, Rio de Janeiro, 2013, p 497-498) et ici traduite par Philippe Billé (Lettre documentaire n° 500,  de février 2005).

dimanche 28 février 2021

préhistoire

 On n'en saura probablement jamais rien, mais je parierais que même dans la préhistoire, il y avait déjà des femmes qui savaient faire marcher leur homme à la baguette.

jeudi 28 janvier 2021

patronne

Je reviens sur ces deux passages, que j'avais notés à l'automne dernier en lisant le premier volume des Mémoires de Jean-Marie Le Pen. Ce sont des remarques marginales, faites en passant sur un sujet qui n'a rien de central dans le livre. La première à la page 30 : «... si dur qu'ait été le métier de mineur, celui de marin pêcheur l'était plus encore : le mineur, ses quarante heures finies, fussent-elles infernales, avait droit à deux jours de repos, une vie familiale, des amis, des loisirs. Le marin ne connaissait ni jour, ni nuit, ni dimanche, ni jours fériés. Il se trouvait privé sa vie durant de tout ce qui constitue le pauvre bonheur des hommes, caresser sa femme et ses enfants, jouer aux cartes avec les amis, ou flâner sur le quai. Il n'avait droit à cela que deux jours par quinzaine. Quand il rentrait le corps encore balancé par le roulis, il arrivait à la maison comme un étranger qui salit le carrelage. Les femmes vouées à la solitude et dotées de l'autorité familiale s'y habituaient.» La seconde à la page 87 : «Les femmes, chez nous à l'époque, se mariaient pour ne pas travailler, pour s'établir, fonder une famille. L'épouse avait une importance déterminante, c'était elle, à bien des égards, le vrai chef de famille, la patronne. Une année de crise, quand le poisson ne se vendait pas bien, Maman avait dû faire des ménages. Elle en avait honte.» Ces fragments me paraissent intéressants non seulement pour la qualité du style, mais aussi pour la justesse de l'observation. (J'avais aussi noté des remarques similaires chez Charles Juliet, voir au 7 VIII 20, et dans mon propre journal au 5 VII 17). Il me semble qu'une discussion sérieuse, si un jour les féministes se décident à discuter sérieusement, ne pourra faire l'économie d'une réflexion sur l'écart entre le «pouvoir» masculin apparent ou supposé, et la réalité psychique de l'autorité.