Il y avait brocante à Loulay ce dimanche. J’y suis allé flâner en début d’après-midi seulement. J’ai de plus en plus de mal à m’habiller tôt si je n’y suis contraint, je passe volontiers la matinée en robe de chambre. La brocante de Loulay est toujours tardive, elle marque la fin de la saison dans la contrée. Je l’ai connue glaciale, cette fois il ne faisait pas trop froid et le ciel était couvert sans qu’il pleuve. Je ne cherchais rien de spécial mais je songeais que ce pourrait être une occasion de me procurer de ces petits objets monochromes avec lesquels j’ai entrepris de remplir six pots, un projet qui n’a pas beaucoup avancé ces derniers mois (voir au 8 février). Je me suis arrêté pour fouiller une première caisse de jouets en plastique dans l’étalage d’un vieil homme, qui se tenait un peu à l’écart. En fait il y a peu de jouets monochromes, la plupart sont polychromes, au moins bichromes. Souvent les monochromes sont les plus petits, ce qui est fort bien pour entrer dans mes bocaux. Quand j’ai eu trouvé une demi-douzaine d’animaux et de petits soldats, je suis allé les montrer au marchand dans ma main ouverte, en lui demandant combien cela ferait. Il s’est approché et a doucement replié mes doigts, refermant ma main sur le butin, en me disant C’est un cadeau. J’ai été touché de ce geste aimable, et qui s’est avéré de bon augure, car ensuite un autre vendeur m’a fait grâce, et un autre m’a laissé payer ce que je voulais. A vrai dire ces menues marchandises ne pouvaient coûter bien cher. J’ai aussi volé une poignée de figurines à un marchand absent, que j’ai attendu un moment, puis que j’ai renoncé à attendre. Enfin j’ai pu réaliser un joli safari. Aucun objet noir ni aucun bleu, mais de mémoire six blancs, six jaunes, six verts et trois rouges, sauf erreur. Des petits chevaux, des moutons, des dinosaures, des guerriers. J’ai aussi acheté quatre beaux oignons. Je ne me suis pas déplacé pour rien.
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