Malgré toute mon estime pour les Ediciones Universal, créées à Miami par des exilés cubains, je dois m’avouer déçu par le mince volume, que je viens de parcourir, des Epitafios, Imitación, Aforismos, qu’elles ont publié en 1994, un an après la mort de l’auteur, Severo Sarduy. Ce petit livre sent la gonflette : dos carré mais moins de cent pages, beaucoup d’espace blanc, des dessins. Lesdites Epitaphes : sept brefs poèmes, l’Imitation : trois pages de petites strophes, quant aux Aphorismes il y en a un par page et ils sont au nombre de huit, ce qui n’est pas une quantité massive, et leur qualité n’a rien de bouleversant. Pour faire bonne mesure, on a rempli le reste de l’ouvrage avec deux études consacrées à l’écrivain, dont j’ai bien aimé la première, La persona Severo Sarduy, un témoignage biographique par son amie Concepción Teresa Alzola.
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