Le peu qu’on m’avait dit de Juliette Rousseau, fémino-zadiste d’Attac, aurait dû suffire à m’inquiéter, malgré quoi j’étais attiré par son livre Péquenaude (Editions Cambourakis, 2024), recueil de fragments d’une ou deux pages, parfois seulement quelques lignes, tenant du poème en prose. L’auteur y médite sur ses racines rurales et le devenir de la campagne, entre autobiographie et idéologie. Il y a dans les premières pages une image prometteuse où Juliette, « les seins lâchés sous un vieux pull », faits des grands moulinets avec un merlin, mais elle ne sait pas s’en servir et « rate souvent (sa) cible ». Hélas elle ne fait pas mieux avec le stylo et ce long brouillon m’a vite refroidi. Cela va du morne à l’obscur et ce que j’en ai lu était sans intérêt. Il apparaît en fin de volume, dans une longue page de remerciements, que l’auteur a reçu pour ce chef d’œuvre le soutien du Centre national du Livre, sans plus de précision. Je ne suis pas loin de penser que ce genre de parasite, qui crache volontiers sur la société mais pas sur l’argent du contribuable, la société ferait mieux de lui donner des baffes, plutôt que des subventions. Cela rendrait le monde un petit peu plus juste.
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