jeudi 29 septembre 2022

bleu

ZONE BLEUE

Ara bleu

Baleine bleue

Barbe Bleue

Carte bleue

Casque bleu

Col bleu

Cordon bleu

Fleur bleue

Gorge-bleue

Gravier bleu

Heure bleue

Merle bleu

Mésange bleue

Montagnes Bleues

Note bleue

Peur bleue

Sang bleu

Tunique bleue

Viande bleue

Yeux bleus

mercredi 28 septembre 2022

Riad 3

Ça y est, je suis accro à L’Arabe du futur et je viens de dévorer le tome 3 (années 1985-1987), qui est dans la droite ligne des précédents. Riad Sattouf est maintenant un jeune enfant sensible aux petites mythologies de son âge : la souris qui dépose une pièce sous l’oreiller, le Père Noël, Goldorak, Conan le Barbare… Tout en observant la piété ostensible de ses copains et des adultes, lui-même se tient à l’écart de la religion. Ses parents ne sont pas croyants, mais son père est pris entre son athéisme de progressiste (il se veut être un «Arabe du futur») et son respect complaisant pour l’islam, par convenance envers la famille et le milieu. Comme l’âge est venu, la question de la circoncision se pose, et finalement le pauvre Riad n’y coupera pas, si j’ose dire. Le fait étrange est que la mère, qui souvent râle contre l'arriération de la campagne syrienne où ils vivent, n’est pas spécialement opposée à l’opération, et c’est le père, qui a du mal à s’y résoudre et souffre pour son fils. Et cet après-m, si Dieu le veut, je vais emprunter le tome 4.

mardi 27 septembre 2022

jaune

 JAUNE

Ambre jaune

Ceinture jaune

Chambre jaune

Croisière jaune

Fièvre jaune

Fleuve jaune

Gilet jaune

Hart-Jaune

Ligne jaune

Maillot jaune

Nain jaune

Ocre jaune

Ombre jaune

Pages jaunes

Péril jaune

Petit jaune

Rire jaune

Vin jaune

vendredi 23 septembre 2022

Riad 2

Mis à part un bref épisode de vacances en France, le deuxième volume de L’Arabe du futur (Allary Editions, 2015) se déroule presque entièrement dans le village de Syrie, où le jeune Riad Sattouf vit avec ses parents et maintenant son petit frère. A cette époque (1984-1985) il n’est plus un bébé mais un petit garçon scolarisé dans une école où l’institutrice fait classe la trique à la main. L’essentiel de l’enseignement consiste à apprendre par cœur l’hymne national et la première sourate du Coran, et à admirer le président Assad. Riad commence à lire et à écrire, d’abord l’arabe, qui lui paraît plus simple, puis le français, qui d’abord le rebute, mais auquel il prend goût dans une scène charmante, quand il se met à déchiffrer les aventures de Tintin, dont il se contentait jusqu’alors de regarder les images sans comprendre l’histoire. Les incidents rapportés par le narrateur dressent un tableau souvent sombre du monde oriental, où il est régulièrement confronté aux mœurs brutales des adultes comme des enfants, et à l’antisémitisme viscéral de ses petits camarades qui le croient juif parce qu’il est blond. J’aime bien la façon dont l’auteur rapporte ses impressions d’enfance, sans démonstration idéologique, mais en relatant simplement tel ou tel détail qui a frappé sa jeune conscience. Il est intéressant que le texte soit réparti en trois niveaux : la voix off dans les encarts marginaux, les dialogues dans les phylactères, et des indications supplémentaires tracées dans le dessin même. Cette digne suite du premier volume ne m’a pas déçu.

lundi 19 septembre 2022

Birds

Me trouvant près d’un téléviseur, j’ai regardé hier soir Les oiseaux, d’Alfred Hitchcock (1963). Il me semble que j’avais déjà revu ce film et que je ne l’avais pas trouvé terrible, question effroi. J’y sens à tout instant l’artifice et je n’arrive pas à prendre au sérieux cette intrigue improbable. Ce que j’ai le mieux aimé, c’est l’esthétique de l’oeuvre, en premier lieu les couleurs, en second les décors, mais cela ne suffit pas. Pourtant elle a grande réputation et je suis étonné de la longueur de l’article que Wiki lui consacre. Il y a aussi la bizarre fin hâtive, qui nous a fait dire, avec ma camarade, que cette histoire d’oiseaux se terminait en queue de poisson. D.

vendredi 16 septembre 2022

Alaska

Alaska

Aldabra

Amapa

Ararat

Bahamas 

Canada 

Caracas

Djakarta

Granada

Habana 

Kamtchatka

Malaga

Managua 

Palavas 

Panama

Parana

Ramallah

Sahara

Trafalgar

Warszawa

jeudi 15 septembre 2022

neuvaines

 J’étais très honoré d’accueillir la semaine dernière un couple de voyageurs, Josiane et Lucien S, descendus des lointaines contrées boréales pour me rendre visite. J’étais bien aise de les revoir. C’était sauf erreur ma septième rencontre avec Lucien. Durant cette longue semaine ou plutôt neuvaine, du samedi au lundi, j’ai dû en outre assister aux cérémonies d’adieu à mon regretté ami et ancien voisin Derek, j’en reparlerai, et par ailleurs gérer plusieurs commandes de livres, si bien que j’étais assez occupé. Nous avons quand même pu visiter les curiosités locales, mes étagères et mes buissons, le lavoir de Saint-Séverin et le château de Dampierre, une brocante à Beauvoir et une à Villeneuve. Nous avons même eu le temps de faire une escapade en Gironde et une autre à la pointe de la Fumée. Et partout nous avons écumé les boites à livres qui se présentaient. Lucien a fait remarquer que ces édicules sont en quelque sorte de petites chapelles, pour ceux qui ont la religion des livres. Lors d’une promenade dans la forêt de Chizé, j’ai récupéré une pousse de hêtre, que j’ai l’intention de planter. Mes visiteurs étaient venus les bras chargés de vivres et mon aide de camp nous a fait profiter de ses talents culinaires, de sorte que nous avons bien mangé et pas mal bu. Et maintenant que tout le monde est reparti j’ai entamé une neuvaine de la bière solitaire, en buvant chaque soir une canette, du panier que l’on m’a offert.

dimanche 4 septembre 2022

Riad

Avec L’Arabe du futur, Une jeunesse au Moyen-Orient, de Riad Sattouf (Allary Editions, 2014), je tombe enfin sur une bédé distrayante. C’est une œuvre autobiographique. Dans ce premier tome (1978-1984), l’auteur raconte sa petite enfance, sa découverte du monde un peu compliquée de par sa situation familiale particulière : il est le fils d’une Bretonne et d’un étudiant en histoire syrien de culture sunnite, il séjourne alternativement en France, dans la Lybie de Kadhafi et dans la Syrie de Hafez el-Assad, et du fait de sa blondeur les petits Arabes le prennent régulièrement pour un Juif. Ce volume compte 158 pages où s’enchaînent les anecdotes bien vues, tantôt comiques, tantôt sinistres, avec un incontestable talent narratif, on ne s’y ennuie pas une seconde. Un mérite du livre est qu’à rebours du tiers-mondisme ambiant, Sattouf observe sans complaisance les travers et les rudesses de l’univers arabo-musulman qu’il a eu sous les yeux (les maisons socialistes qui n'ont pas de clé, les femmes se nourrissant des restes des hommes, la cruauté des enfants envers les animaux...). Un bon ouvrage.

samedi 3 septembre 2022

braderie

 Mon catalogue de livres remis à jour.
Pour déstocker, je brade pas mal de titres.
Si ça peut intéresser...
Voir ici.


jeudi 1 septembre 2022

Sfar

La bibli du bled a rouvert et j’ai recommencé à y emprunter des bandes dessinées dans l’espoir d’en trouver une qui m’intéresse, sans grand succès pour l’instant. Je ne dirai rien d’un western joliment dessiné mais pas très consistant, ni d’une histoire lugubre que je n’ai pu finir, portant sur le massacre des Arméniens. J’ai voulu frapper un grand coup en m’attaquant à un chef d’œuvre renommé, Le chat du rabbin, de Joann Sfar, dont j’ai lu le premier tome, La bar-mitsva (Dargaud, 2002). C’est l’histoire facétieuse d’un chat spirituel qui s’emploie à contredire les religieux. C’est un peu amusant mais on n’y est jamais très loin de l’enculage de mouches. Je trouve le rabbin plus sympathique que son horrible chat. Le dessin n’est quand même pas terrible. Tout cela ne rend pas impatient de connaître la suite.