jeudi 31 août 2023

cerique

Note utilitaire. Quelqu'un aurait-il idée de ce que peuvent être les "ceriques", probablement des coquillages, que l'on va ramasser au bord de la mer, dans un livre du XVIIe s. Je ne vois rien qui y ressemble dans les dictionnaires de vieux français, c'est probablement un mot régional.

Post-scriptum, fin septembre. Merci à quelques lecteurs, dont Michel J Renaud, Pierre Ziegelmeyer et une Anonyme. Pour ce qui est de l'animal nommé Cerique dans le livre que je lisais (le Voyage de la France équinoxiale en l'isle de Cayenne, d'Antoine Biet, 1664) il s'agit bien du Cirique de mer ou Crabe bleu (Callinectes sapidus). 

haiku

nous irons au bois

comme si de rien n'était

je te plumerai

mercredi 30 août 2023

voyelles

Lettre documentaire n° 519 : 
Liste bilingue des mots formés de deux ou trois voyelles, en français et en portugais.
       Mots formés de deux voyelles :
ai (fr) verbe avoir, à la première personne de l’indicatif présent = hei, tenho.
ai (pt) interjection de gémissement = aaah.
aï (fr) nom masculin, d’un genre d’animaux mammifères édentés, également nommés paresseux = aí, preguiça.
aí (pt) nom masculin peu usité pour les mêmes animaux que ci-dessus, plus souvent nommés preguiça (paresse) = paresseux.
aí (pt) adverbe de lieu = là.
ao (pt) contraction de la préposition a (à) et de l’article o (le) = au.
au (fr) contraction de la préposition à et de l’article le = ao.
eu (fr) participe passé du verbe avoir, au masculin singulier = havido, tido.
eu (pt) pronom personnel sujet de la première personne = je.
ia (pt) verbe ir (aller) à la troisième personne de l’indicatif imparfait = allait.
oi (pt) interjection de salutation = salut.
ou (fr) conjonction de coordination, marquant une alternative = ou.
ou (pt) conjonction de même sens que la précédente = ou.
où (fr) pronom relatif au lieu et au moment, et adverbe interrogatif de lieu = onde.
ui (pt) interjection de douleur = ouille.
       Mots formés de trois voyelles :
aia (pt) nom féminin = gouvernante, femme de chambre.
aie (fr) verbe avoir, à la première personne du subjonctif présent = haja, tenha.
aïe (fr) interjection de douleur = ai.
aio (pt) nom masculin = précepteur, serviteur.
eau (fr) nom féminin, d’un liquide bien connu = água.
eia (pt) interjection d’encouragement = allez.
eue (fr) participe passé du verbe avoir, au féminin singulier = havida, tida.
oie (fr) nom féminin, d’un genre d’oiseaux palmipèdes = ganso.
oui (fr) adverbe de réponse affirmative = sim.
uai (pt) interjection de surprise = wow.

mardi 29 août 2023

lundi 28 août 2023

religion

    Etrange destin que celui du christianisme, accusé tantôt d’être une religion de tyrans, tantôt d’être celle des esclaves.

dimanche 27 août 2023

vendredi 25 août 2023

météo

 Ailleurs je sais pas mais dans mon coin grâce à Dieu on n’a eu qu’un réchauffement climatique de type modéré. Dernièrement une caniculette de quatre jours et voilà que déjà on se retrouve mieux au soleil qu’à l’ombre.

lundi 21 août 2023

polygamie

Je rigole un peu en relisant Jean de Léry, plus précisément le chapitre XVII de son Histoire d’un voyage en la terre du Brésil (1578) où il affirme que les Indiennes s’accommodent très bien de la polygamie. Les hommes ont le droit d’épouser plus d’une femme et même «autant qu’il leur plait», ce qui veut plus ou moins dire qu’ils en deviennent propriétaires, et les dames trouvent ça très bien, même si la réciproque est inimaginable. Et, chose «émerveillable», si l’une d’elles est la favorite, «les autres n’en seront point jalouses», ce que j’ai du mal à croire. Quand même, soupçonnant qu’il vient peut-être de lâcher une énorme connerie, l’auteur finit sa phrase en ajoutant «au moins n’en montreront aucun semblant». Mais enfin, entre ne rien laisser paraître et ne rien ressentir, il peut y avoir de la marge. Quelques années plus tard, Montaigne, qui avait des avis sur tout et y compris sur ce à quoi il ne connaissait rien, en rajoute, dans son essai sur les Cannibales : non seulement les Indiennes ignorent la jalousie, mais au contraire des Européennes, qui mettent tout leur zèle à éloigner de leur mari les autres femmes, celles-là mettent tout le leur à les en rapprocher («C’est une beauté remarquable en leurs mariages, que la même jalousie que nos femmes ont pour nous empêcher de l’amitié et bienveillance d’autres femmes, les leurs l’ont tout pareille pour la leur acquérir»). Cela paraît douteux. Pour ma part, les expériences de la vie ne m’ont pas souvent permis de constater une telle libéralité dans la psychologie féminine, ni d’ailleurs dans la masculine. Songeant que la question n’est guère débattue, bien que la polygamie tende maintenant à se répandre dans notre pays sous l’influence de l’immigration africaine, j’ai eu l’idée d’interroger Google au sujet de la jalousie entre co-épouses. Et là, surprise : nos amis humanistes modernes, d’ordinaire si prompts à s’extasier devant les merveilles des cultures différentes, paraissent totalement muets, en tout cas absents de la première page de résultats (je n’ai pas cherché plus loin, ayant un peu autre chose à faire). La quasi-totalité des liens renvoient à des sites religieux musulmans, qui ne voient aucune muflerie dans la coutume polygame, l’incluant au contraire dans les «bonnes moeurs» et donnant des conseils pour résoudre les conflits qu’elle crée. Il y a quand même une paire d’articles de psycho-sociologues, l’un d’eux notant que la famille recomposée monopolise l’attention au détriment de la polygynie. C’est bien dommage...

samedi 19 août 2023

Limonov

Il y avait longtemps que je ne m’étais plongé aussi aisément dans un fort volume comme est le Limonov d’Emmanuel Carrère (POL, 2011). C’est une biographie de l’écrivain russe Edouard Limonov, personnage haut en couleur, ayant tâté de l’exil et de la prison, punk et pédé à ses heures, épris de liberté mais nostalgique du stalinisme, méfiant envers les dissidents historiques, et créateur d’un sulfureux parti national-bolchévique. Né en 1943, il vivait encore quand le livre a paru et mourut en 2020. J’ai vu que certains reprochaient à l’auteur une poignée d’inexactitudes, mais enfin cela fait peu de choses sur un pavé de presque cinq cents pages, qui paraît très bien renseigné, non seulement sur l’individu étudié mais également sur le contexte littéraire, politique et plus généralement culturel. Carrère cite au fil du récit les sources auxquelles il puise, à commencer par les propres écrits de Limonov, mais aussi des rencontres avec lui et avec d’autres, et lui-même est quelque peu familier avec l’univers russe de par son ascendance maternelle. La seule page qui m’ait paru peu convaincante est celle (227) où il expose une vérité bouddhiste («L’homme qui se juge supérieur, inférieur ou même égal à un autre homme ne comprend pas la réalité») qui m’est incompréhensible. Mais dans l’ensemble son livre est très clair et très intéressant. Le sujet en soi est captivant, car Limonov a mené une vie d’aventurier, et les anecdotes concernant d’autres personnes ne manquent pas : Hallier presque aveugle conduisant «sa vieille Golf le pied au plancher, mais en oubliant de desserrer le frein à main» (352), l’obscur Poutine que l’on vient porter au pouvoir alors qu’il est en vacances à Biarritz «dans un hôtel de catégorie moyenne», etc. Un grand charme du livre tient à l’extrême limpidité du style, et puis Carrère a ce ton calme et envoûtant que j’ai eu plaisir à retrouver, car c’est là le troisième livre de lui que je lis. Il y a un passage où il dit que Limonov est fasciné par la façon dont le philosophe Douguine raconte l’épopée du baron Ungern en Mongolie, et «adorerait que quelqu’un, un jour, raconte sa vie comme ça» (348). Carrère l’a fort bien fait, à mon avis. Une particularité du livre est que c’est à la fois un ouvrage documentaire et une œuvre littéraire, dans laquelle par exemple l’auteur se permet ici et là, sans en abuser, des digressions à propos de lui-même ou d’autres sujets (j’ai bien aimé ses considérations sur le fait qu'hélas «la guerre est un plaisir», 305). J’ajouterai enfin qu’une qualité de ce Limonov est qu’on le sent écrit par un homme capable d’exposer tantôt ce qu’il admire et tantôt ce qu’il réprouve chez celui qu’il étudie, de façon honnête mais nuancée, sans être complaisant ni accablant. De la belle ouvrage.

jeudi 17 août 2023

visites

    C’est assez rare, mais il arrive que les gens qui envisagent de passer me voir viennent en effet, et j’ai eu quelques visites cet été. Tout d’abord le mois dernier Michou et Henriette, avec qui nous allâmes déguster un fish and chips à la Cotinière. Puis début août Eric Heilmann, venu scanner des publications pour sa Gravezone. C’est un site où il s’emploie à recenser autant que possible tous les fanzines, graphzines et assimilés parus entre 1975 et 2001, et à numériser ceux auxquels il a accès. Etrange entreprise à vocation encyclopédique et à structure labyrinthique, à laquelle il donne par endroits un ton personnel, par ses remarques et ses confidences. Une œuvre utile en tout cas, grâce à laquelle je peux revoir certaines de mes revues dont je ne possède moi-même plus d’exemplaire. Enfin j’ai reçu dernièrement les époux Roux, dont la vaste Jaguar donnait un air opulent à ma modeste cour. Par chance mon aide de camp était également présente, elle et eux rivalisant de zèle dans l’Action contre la Faim, et y compris contre la Soif. En discutant avec Fred, j’ai découvert qu’il possède maintenant un compte sur Twitter. Cela n’a l’air de lui plaire qu’à moitié, mais c’est quand même une commodité de la vie moderne...

mardi 15 août 2023

Availles

Vide-grenier honorable dimanche dernier, une soixantaine d’euros, moins cinq pour la place mais une place de huit mètres, comme il est de coutume à Availles sur Chizé. Le temps fut agréable dans les premières heures, où la pluie menaçait sans tomber, le ciel restant couvert, ce qui vaut mieux quand on est sans ombre en plein champ. Par contre l’après-midi fut nettement thermique. Vendu divers objets, dont un presse-citron, des monnaies étrangères, pas mal de choses piquées à la déchette, et comme d’habitude surtout des livres (entre autres Angelelli, Nietzsche, Staden, Rimbaud, Breton, trois guides de jardinage, Tesson, San Antonio, quatre Que-Sais-Je?, re-Rimbaud, Tazieff, Bardot...). J’avais emporté pour lire dans les moments creux un livre de poche, qui trainait sur ma table de nuit depuis bientôt un an, Le poisson-scorpion de Nicolas Bouvier. Ce sont des souvenirs de voyage à Ceylan, intéressants, écrits dans un style très ouvragé mais souvent si alambiqué que la phrase demande à être relue avant d’être comprise, ce qui finit par être lassant, et j’avais laissé tomber l’ouvrage, remettant à plus tard de le terminer. Or après l’avoir feuilleté un moment sans trouver le goût d’y revenir, je me risquai à glisser le livre parmi ceux que je vendais, non sans hésiter car j’y avais pris quelques notes pour rédiger un commentaire, et il fut un des premiers à partir. Mais qu'importe, c'est aussi bien ainsi.

mardi 8 août 2023

oisellerie

Echos d’oisellerie la semaine dernière, tout d’abord avec une surprise chic : la livraison par la poste des Oiseaux de l’Amérique du Sud, ouvrage paru en Hollande à la fin des années soixante (Gorssel : Editions Littera Scripta Manet) et cadeau attentionné de l’ami Yannick Lavigne. Ce sont deux jolis volumes présentant chacun un choix de quelque quatre-vingt gravures dues à l’ornithologue anglais John Gould et à ses collaborateurs, reproduites en pleines pages. Le premier volume est consacré aux Colins, Trogons et Toucans, le deuxième aux Colibris (spécialité de l’artiste). Un détail qui m’a plu est que les pages d’explications intercalées avec les planches, rédigées par un certain Abram Rutgers et traduites en français, indiquent en marge le nom des espèces en allemand, en anglais et en néerlandais. Venant ensuite à discuter par mail avec ce bienfaiteur, il me confie avoir vu par hasard et photographié un Martin-pêcheur au Jardin public de Bordeaux, donc en pleine ville, au mois de février. «Il était dans la zone du grand bassin à l'entrée du jardin botanique. Il évoluait, indifférent aux promeneurs, d'une barrière de chantier à une étiquette botanique renseignant les nénufars. Entre les deux il semblait chasser en rase-motte sur l'eau, à grande vitesse. Le surlendemain à la même heure, nous l'avons vu (...) effectuer le même manège. Nous ne l'avons jamais revu dans nos promenades suivantes.» 
    Par coïncidence, mercredi et jeudi de cette même semaine, France Musique a rediffusé deux heures d’entretien avec l’ornithologue Jean-Claude Roché, datant de 1996. Roché y parle de son travail de capteur et d’éditeur de chants d’oiseaux, et commente des morceaux de musique inspirés par lesdits chants. Une de ses remarques m’a confirmé ce que je savais déjà vaguement, que les Tourterelles dites turques et en effet originaires de Turquie ont colonisé la France au cours du vingtième siècle, au point d’y devenir prédominantes et notamment dans les villes. Quant à l’espèce indigène, la Tourterelle dite des bois, j’ignore si elle réside plus loin des habitations parce qu’elle en est repoussée par les turques, ou parce que c’est sa préférence. Il faut dire aussi que la Tourterelle des bois est de toute façon moins visible parce qu’elle migre et n’est ici qu’en été, alors que la turque est sédentaire. En me renseignant sur le sujet, j’ai découvert que Wikipédia possède une version en latin, Vicipaedia, où je me suis amusé à lire la page sur la Tourterelle des bois.

lundi 7 août 2023

Villefollet

Brocante favorable hier à Villefollet : emplacement gratuit, temps clément, 91 euros de gain, ce qui est beaucoup pour moi. Vendu une quarantaine de livres, quelques assiettes, des bricoles. J’y étais allé en trainant les pieds mais cela valait le déplacement. Je me suis amusé à noter au vol cette bribe de conversation d’un local, dans l’allée : «I sais comment qu’o marche, i étais bûcheron, dans le temps...» Et cette autre : «O l’était pas prévu qu’i vienne là, mais i étais au marché à Aulnay, et...» J’avais emporté l’intéressant Limonov de Carrère, que je lis ces jours-ci, pour les moments creux, mais il n’y en a pas eu beaucoup.

vendredi 4 août 2023

cailles

La belle volière que j’ai installée au printemps de l’an dernier était fournie avec un grillage à larges mailles hexagonales, dans les 35 mm, qui convient pour les poules, mais s’est avéré fatal aux trois oiseaux que j’ai d’abord achetés. Au bout de quinze jours j’ai retrouvé la colombe australienne gisant sans tête sur le sol, et de même au bout de cinq mois une des deux cailles. Je suppose qu’elles avaient passé la tête par les mailles, s’y étaient peut-être coincées, et avaient été décapitées, sans doute par des chats. Certains du voisinage venaient à la volière comme au zoo et s’installaient à côté, fascinés par la volaille. Je les chassais de là, mais qu’y faire la nuit ? Quelques jours après la mort de la première caille, j’ai trouvé l’autre blessée à l’aile. Là encore je ne peux qu’imaginer, qu’un chat ait passé la griffe dans une maille. Car ces cailles, peut-être du fait de leur inexpérience, se tenaient souvent près du grillage et paraissaient sans crainte, ne s’éloignant pas même quand venait un visiteur avec son chien. J’ai renforcé le grillage et j’espérais que cette deuxième caille se remettrait, mais elle est restée prostrée deux trois jours puis est morte à son tour. Il était maintenant évident que je ne devais plus racheter d’oiseaux avant d’avoir réaménagé la cage, si je trouvais le courage pour une telle entreprise. Après avoir médité la question cet hiver, j’ai acheté du grillage à petites mailles soudées carrées, d’à peine plus d’un centimètre, avec lequel j’ai entièrement remplacé le grillage à poules. Autant la structure en tubes métalliques de ce genre de volière est facile à monter, cela ne prend qu’une heure, autant le travail d’installation du grillage est long, pour ajuster les panneaux et les fixer avec des centaines de petites attaches. Mais enfin je l’ai fait, en me faisant aider par moments. Les cailles sont supposées pondre automatiquement, comme les poules, même sans la compagnie d’un coq, des œufs peut-être stériles mais comestibles. Mes deux cailles achetées à Saintes l’an dernier ont pondu quelque temps, irrégulièrement, avant d’arrêter pour de bon. Les deux nouvelles, deux femelles aussi, que j’ai prises cette année à Saint-Jean, la vendeuse m’a averti qu’elles ne pondraient pas. Malgré quoi elles lâchent quand même un œuf de temps en temps. L’une d’elles, au moins, mais je ne sais laquelle, ni pourquoi certains jours seulement j’ai droit à cette obole. Elles abandonnent l’œuf là où elle l’ont pondu et ne le couvent pas. Il est facile de distinguer sa petite forme parfaite, quand il en traîne un au milieu de l’herbe. C’est toujours un bon moment, et comme un bon signe, quand j’en trouve un.

mercredi 2 août 2023

automobile

Après que ma bonne vieille Clio grise eut rendu l’âme en avril de l’an dernier, je n’avais rien trouvé de mieux pour la remplacer qu’une horrible Twingo vert pastis, dont je pensais au début qu’elle me conviendrait, mais je n’ai jamais pu m’y faire. Elle était moche, elle était ridicule, elle était exigüe, elle bipait quand je ne mettais pas la ceinture, et surtout j’avais sous-estimé le problème de n’avoir que deux portes. Grave erreur, mais ainsi j’ai appris que même pour un vieux garçon le plus souvent seul, il est vraiment plus commode de disposer d’une voiture à quatre portes, pour différentes raisons. Quand il fut clair que ma nouvelle acquisition me sortait par les trous, j’en avisai mon garagiste de proximité et le priai, si quelque bonne occasion venait à se présenter, de m’en informer. C’est ainsi qu’au mois de mars, cette année, j’ai pu remplacer ma Twingo mal-aimée par une Xsara Picasso diesel, paraît-il inutilisée depuis des années, et n’ayant que 64.000 kilomètres au compteur. Financièrement j’y ai laissé des plumes, certes, mais raisonnablement : elle ne m’a coûté que 5.000 euros et j’ai pu en récupérer 3.000 sur la Twingo, que j’avais payée 4000. Cette Citroën a des qualités, mais n’est pas non plus ma voiture idéale. Je n’aime pas trop son nom, ni sa couleur bleu gris, qui au moins lui donne l’air sérieux. Surtout, elle est du coup plus grande que je n’en ai besoin, c’est une cinq-places, ce qui n’a pas que des avantages. Mais enfin elle ne roule pas mal, c’est avec elle que je suis allé naguère jusqu’au Portugal, elle est assez silencieuse et confortable, il y a la clim et je ne m’en plains pas. Espérons qu’elle me fasse de l’usage.