mardi 15 août 2023

Availles

Vide-grenier honorable dimanche dernier, une soixantaine d’euros, moins cinq pour la place mais une place de huit mètres, comme il est de coutume à Availles sur Chizé. Le temps fut agréable dans les premières heures, où la pluie menaçait sans tomber, le ciel restant couvert, ce qui vaut mieux quand on est sans ombre en plein champ. Par contre l’après-midi fut nettement thermique. Vendu divers objets, dont un presse-citron, des monnaies étrangères, pas mal de choses piquées à la déchette, et comme d’habitude surtout des livres (entre autres Angelelli, Nietzsche, Staden, Rimbaud, Breton, trois guides de jardinage, Tesson, San Antonio, quatre Que-Sais-Je?, re-Rimbaud, Tazieff, Bardot...). J’avais emporté pour lire dans les moments creux un livre de poche, qui trainait sur ma table de nuit depuis bientôt un an, Le poisson-scorpion de Nicolas Bouvier. Ce sont des souvenirs de voyage à Ceylan, intéressants, écrits dans un style très ouvragé mais souvent si alambiqué que la phrase demande à être relue avant d’être comprise, ce qui finit par être lassant, et j’avais laissé tomber l’ouvrage, remettant à plus tard de le terminer. Or après l’avoir feuilleté un moment sans trouver le goût d’y revenir, je me risquai à glisser le livre parmi ceux que je vendais, non sans hésiter car j’y avais pris quelques notes pour rédiger un commentaire, et il fut un des premiers à partir. Mais qu'importe, c'est aussi bien ainsi.

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