lundi 31 octobre 2022

Nilsen

Encore une bd qui ne m’a pas accroché : Des chiens, de l’eau, du dessinateur américain Anders Nilsen, (Actes Sud, 2005). Le dessin est un peu joli mais je n’ai pas assez le goût de l’Absurde pour apprécier ces histoires sans queue ni tête.

lundi 24 octobre 2022

zoo

Zoo : Aigle, Ane, Blatte, Bœuf, Bouc, Brème, Buffle, Buse, Caille, Cane, Carpe, Cerf, Chat, Chèvre, Chien, Chouette, Congre, Coq, Crabe, Cygne, Daim, Dinde, Fouine, Foulque, Geai, Gnou, Grèbe, Grive, Grue, Guêpe, Huitre, Huppe, Hyène, Lieu, Lièvre, Lion, Loche, Loir, Lotte, Loup, Loutre, Lynx, Mante, Martre, Merle, Mite, Morse, Mouche, Mouette, Moule, Muge, Mule, Oie, Ours, Paon, Perche, Phoque, Pic, Pie, Plie, Porc, Pou, Poule, Poulpe, Puce, Raie, Râle, Rat, Renne, Sandre, Seiche, Singe, Sole, Sterne, Tanche, Taon, Taupe, Thon, Tigre, Tique, Truite, Vache, Veau, Ver, Yack, Zèbre.

dimanche 23 octobre 2022

brutasse

Parce que c’était du même auteur que L’Arabe du futur, Riad Sattouf, j’ai voulu lire Pascal Brutal 2 (Fluide Glacial, 2007) et j’ai laissé tomber au bout de quelques pages. On pouvait s’en douter à l’énoncé du titre, cela manque de finesse…

mercredi 19 octobre 2022

bêtes

BETES

Ablette

Aigrette

Alouette

Belette

Chouette

Crevette

Fauvette

Genette

Mouette

Rainette

Vrillette

mardi 18 octobre 2022

samedi 15 octobre 2022

Riad 4-5

Après avoir lu en suivant l’énorme tome 4 (280 pages) puis le tome 5, derniers parus de la série L’Arabe du futur, et en attendant le tome 6 annoncé pour bientôt, je me demande ce que j’ai le mieux aimé dans cette bédé-fleuve de Riad Sattouf. Sur le plan de la forme, tout d’abord. Il y a une image récurrente qui tranche sur les autres par sa rigueur quasi classique, c’est la vue de la maison de la grand-mère, qui réapparait à chaque séjour en Bretagne. Pour le reste c’est un style de dessin assez typique du genre, pour ne pas dire commun, mais dont l’auteur joue avec maitrise, par exemple il est très habile à suggérer les sentiments sur les expressions faciales. Il y ajoute aussi des trucs à sa façon : il complète le texte des encarts marginaux et des phylactères par des inscriptions dans le dessin même, il s’amuse à faire suivre sur plusieurs cases un texte en encarts qui n’a pas de rapport direct avec le dialogue des personnages, il attribue aux lieux une teinte de fond (bleu pour les séquences en France, rose pour la Syrie et l’Orient, rouge vif dans les moments intenses). Sur le plan du récit, l’auteur est en quelque sorte aidé par le sujet, car son histoire familiale n’est pas banale. Mais il ne suffit pas d’un bon matériau pour faire un bon conteur et Sattouf mène bien son histoire, qu’il émaille d’anecdotes bien choisies, d’ellipses, de coups de théâtre, on ne s’y ennuie pas. Le fait qu’il s’agisse d’une autobiographie donne aussi plus de poids à l’histoire, à mes yeux du moins. Mais le plus intéressant dans le contenu de ce long recueil de souvenirs, c’est peut-être le témoignage sur les mœurs, en Syrie comme en France. Candide sociologue, Sattouf ne nous sert pas les bobards convenus sur les joies des cultures différentes et du vivre-ensemble. Au contraire il dépeint sans fard l’arriération de la société syrienne, qui plus est dans la campagne reculée où le père essaie de faire vivre la famille : maisons mal construites, cruauté routinière des enfants comme des adultes, pénurie, corruption, fanatisme religieux et politique, anti-sémitisme général, consanguinité (tous les gens du village sont cousins) etc. Et côté français, le contraste entre la vie rurale paisible dans les environs du cap Fréhel, et la menace des voyous, principalement arabes, dans les rues de Rennes («Dégage sale pédé, fils de pute», IV-183 et ailleurs). Ces réalités sociologiques ont une incidence sur la vie de la famille, où peu à peu les rapports se dégradent entre les parents de Riad, du fait aussi que le père évolue bizarrement de l’athéisme progressiste vers le fanatisme religieux. Etrange personnalité que celle de ce père syrien, prompt à traiter les Français de racistes mais ne cachant pas son propre mépris vis-à-vis des Noirs, des Juifs et des Maghrébins, et professant des analyses rappelant celles du Front national («ils sont là pour les allocs», IV-195 et ailleurs), dont il tient le leader en grande estime («Le seul grand homme politique français vivant, c’est Le Pen», IV-164). Quant à la mère, qui reproche régulièrement au père ses sorties racistes, elle finit par rompre en s’écriant, excédée, «J’en ai ras le bol des Arabes !» (IV-238). Il y a là matière à méditer sur la complexité des relations entre «communautés», comme on dit maintenant.

mercredi 12 octobre 2022

courses

Descente à Saint-Jean hier après-midi pour quelques courses. Entre autres il me fallait des vis de 2,5 et 3 centimètres de long. On les achète en vrac dans un sachet coûtant un peu plus de deux euros, que l’on remplit à volonté. J’en ai profité pour prendre quelques vivres et compléter mon plein d’essence, c'est prudent ces temps-ci. Comme j’avais trouvé le passage obstrué en deux points par des travaux à l’aller, j’ai décidé de rentrer en faisant un détour par les petites routes de campagne. C’était l’occasion d’aller visiter les boites à livres de Saint-Julien de l’Escap, où il y en a trois. Dans l’une d’elles j’ai trouvé une collection d’albums Les animaux de Télé 7 Jours. Ils ne sont pas datés mais ont dû paraître circa 1970. J’en ai emporté deux, que je ne compte pas conserver, je voulais juste pouvoir prendre le temps de les feuilleter tranquillement, pour le plaisir de revoir ces belles images, connues dans mon enfance à l’époque où elles paraissaient par paire dans chaque numéro du magazine hebdomadaire. Une grande photo pleine page avec le nom de l’animal en bas et des explications au verso. C’est une des expériences qui ont éveillé mon intérêt pour la zoologie et j’étais bien aise d’en retrouver le souvenir, oublié depuis des années. On a les madeleines qu’on peut. Je suis reparti par la route d’Aulnay et j’ai bifurqué à l’ouest après Poursay-Garnaud. Cet itinéraire bis est plus agréable mais plus long que de prendre la grand route, d’abord parce qu’on y roule moins vite, ensuite parce que je m’égare invariablement dans le labyrinthe agricole. Tout va bien jusqu’à Vervant, charmant village dispersé, où je me suis dit qu’il faudrait que je revienne examiner la petite église. Mais ensuite on navigue au hasard sur les routes désertes, on a la flemme de regarder la carte à chaque croisement, on se demande si l’on n’est pas complètement perdu, et l’on finit par arriver miraculeusement derrière Loulay, où l’on peut retrouver ses repères. A la maison, avant de me plonger dans les photos d’animaux, j’ai trié mes vis des deux dimensions et tant qu’à faire je les ai comptées. Il y en avait en tout soixante-quatorze, ce qui revient à moins de trois centimes la vis. Une bonne affaire.

lundi 10 octobre 2022

dimanche 9 octobre 2022

samedi 8 octobre 2022

Dauzat

Dernièrement j’ai feuilleté le bon livre de Maurice Rat, Grammairiens et amateurs de beau langage (Albin Michel, 1963), dans lequel l’auteur, un rien précieux mais vraiment érudit, dresse les portraits d’une cinquantaine de gens de lettres, du dix-septième siècle au vingtième. J’en ai lu quelques chapitres, sur Buffon, Littré, les frères Goncourt, Renard, enfin celui sur Albert Dauzat (1877-1955). Dauzat est en quelque sorte le saint patron des étymologistes français, car on lui doit notamment un Dictionnaire étymologique de la langue française, un Dictionnaire étymologique des noms de famille et prénoms de France, et un Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Maurice Rat ne tarit pas d’éloges à l’égard de ce brillant savant, qui fut licencié ès lettres à dix-huit ans, docteur en droit à vingt et un ans, docteur ès lettres à vingt-huit… Par curiosité, je suis allé consulter ensuite la notice sur Dauzat dans Wiki. Et là surprise : la partie sur la vie et l’œuvre est suivie d’une section bien plus longue portant sur la Réception critique, et entièrement consacrée à dézinguer les mérites du personnage. J’ai la flemme d’éplucher l’historique de l’article pour savoir qui est le dingo furieux à l’origine de cet attentat, mais il y a là un acharnement ridicule, qui demande justice.

jeudi 6 octobre 2022

latitude

    Le quarante-sixième parallèle de l’hémisphère nord traverse la pointe de la Fumée et l’anse au nord de Fouras, puis la campagne charentaise, il passe entre le village natal de mon père, Moragne, et celui de ma mère, Vandré, il passe à Saint-Crépin, j’entends encore ma grand-mère prononcer ce nom, il passe à sept-huit kilomètres au sud de chez moi à Bourgneuf, hameau situé entre la Croix-Comtesse au nord et Saint-Jean d’Angély au sud, puis traverse la France d’ouest en est en passant au sud de Ruffec, à Confolens, au sud de Roanne, après quoi il traverse un petit bout du sud de la Suisse dans le canton du Valais, frôlant au passage la frontière italienne et le mont Cervin, passe dans le Piémont italien où il traverse le lac Majeur, repasse brièvement en Suisse à Lugano, puis traverse tout le nord de l’Italie par la Lombardie, le Trentin, la Vénétie et le Frioul, il traverse la Slovénie en passant au sud de Ljubljana et la Croatie au nord de Zagreb, puis traverse l’extrême sud de la Hongrie, l’extrême nord de la Serbie, soit la Voïvodine, la Roumanie dans toute sa largeur, le sud de la Moldavie et celui de l’Ukraine, il traverse la mer Noire au sud d’Odessa, l’isthme séparant la Crimée du continent, la mer d’Azov, le sud de la Russie, passant au sud d’Astrakhan avant de traverser le nord de la mer Caspienne, le vaste Kazakhstan, je passe les détails, le Xinjiang au nord-ouest de la Chine, toute la Mongolie, il repasse à l’autre bout du nord de la Chine, puis traverse l’extrémité sud de la Sibérie, la mer du Japon, frôle la pointe sud de l’île de Sakhaline, franchit l’océan Pacifique en passant par les îles Kouriles, il traverse le nord de l’Oregon et le sud de l’état de Washington, sert plus loin de frontière entre ces deux états, traverse ensuite l’Idaho et le Montana, longe tout le sud du Dakota du Nord parallèlement à sa frontière avec le Dakota du Sud, puis traverse le Minnesota, le nord du Wisconsin et celui du Michigan, notamment la bande de terre séparant le lac Supérieur des autres Grands Lacs, il traverse l’Ontario et le sud du Québec en passant au nord d’Ottawa et de Montréal, puis traverse le Maine, le Nouveau-Brunswick, l’île du Prince-Edouard et la Nouvelle-Ecosse, enfin tout l’océan Atlantique jusqu’à l’île d’Oléron, qu’il coupe au nord entre Saint-Georges et La Brée, et traverse encore la rade de l’île d’Aix, passant au ras du fort Boyard et du fort Enet avant de rejoindre la pointe de la Fumée.

mercredi 5 octobre 2022

bières

NEUVAINE DE LA BIERE

(à L S)


Abeelsen tripel

Achel trappist

Hapkin houblonnée

Moinette blonde

Queue de Charrue Ploegsteert

St Bernardus tripel

St Feuillien grand cru

Tripel Karmeliet

Westmalle trappist tripel

mardi 4 octobre 2022

gris

GRISAILLE


Ambre gris

Baleine grise

Carte grise

Echalote grise

Eminence grise

Littérature grise

Matière grise

Petit-gris

Souris grise

Tabac gris

Vert-de-gris

Vin gris 

lundi 3 octobre 2022

vert

VERDURE

Billet vert

Bois vert

Cap-Vert

Chêne vert

Chou vert

Citron vert

Col-vert

Doigts verts

Espace vert

Grenouille verte

Habit vert

Haricot vert

Lézard vert

Menthe verte

Numéro vert

Pic vert

Plante verte

Rayon vert

Tapis vert

dimanche 2 octobre 2022

samedi 1 octobre 2022

causerie

Hier soir j’ai donné dans la salle communale une causerie sur le thème des Oiseaux de la Croix-Comtesse et des environs. L’événement avait été intégré dans le programme d’activités de la société des fêtes locale, l’Amitié Villageoise, d’où ma rue tire son nom. En introduction je fournissais quelques explications sur les oiseaux en général, et sur le système de classification et de dénomination des animaux institué par le savant suédois Carl von Linné. Dans le corps de l’exposé je présentais une vingtaine d’espèces, des plus communes que l’on puisse observer dans les jardins et dans les champs. N’étant pas biologiste, mes remarques portaient principalement sur les noms des oiseaux, accessoirement sur les détails permettant de distinguer les espèces semblables. Mes propos étaient illustrés par des photos et des gravures piqués sur le net, dont un beau portrait de Linné jeune, habillé en Lapon. J’espérais avoir au moins dix auditeurs, il en est venu une bonne vingtaine, peut-être vingt-deux. Il n’y avait donc pas foule, mais ce n’était pas non plus le désert. Et l’ambiance était très aimable.