Descente à Saint-Jean hier après-midi pour quelques courses. Entre autres il me fallait des vis de 2,5 et 3 centimètres de long. On les achète en vrac dans un sachet coûtant un peu plus de deux euros, que l’on remplit à volonté. J’en ai profité pour prendre quelques vivres et compléter mon plein d’essence, c'est prudent ces temps-ci. Comme j’avais trouvé le passage obstrué en deux points par des travaux à l’aller, j’ai décidé de rentrer en faisant un détour par les petites routes de campagne. C’était l’occasion d’aller visiter les boites à livres de Saint-Julien de l’Escap, où il y en a trois. Dans l’une d’elles j’ai trouvé une collection d’albums Les animaux de Télé 7 Jours. Ils ne sont pas datés mais ont dû paraître circa 1970. J’en ai emporté deux, que je ne compte pas conserver, je voulais juste pouvoir prendre le temps de les feuilleter tranquillement, pour le plaisir de revoir ces belles images, connues dans mon enfance à l’époque où elles paraissaient par paire dans chaque numéro du magazine hebdomadaire. Une grande photo pleine page avec le nom de l’animal en bas et des explications au verso. C’est une des expériences qui ont éveillé mon intérêt pour la zoologie et j’étais bien aise d’en retrouver le souvenir, oublié depuis des années. On a les madeleines qu’on peut. Je suis reparti par la route d’Aulnay et j’ai bifurqué à l’ouest après Poursay-Garnaud. Cet itinéraire bis est plus agréable mais plus long que de prendre la grand route, d’abord parce qu’on y roule moins vite, ensuite parce que je m’égare invariablement dans le labyrinthe agricole. Tout va bien jusqu’à Vervant, charmant village dispersé, où je me suis dit qu’il faudrait que je revienne examiner la petite église. Mais ensuite on navigue au hasard sur les routes désertes, on a la flemme de regarder la carte à chaque croisement, on se demande si l’on n’est pas complètement perdu, et l’on finit par arriver miraculeusement derrière Loulay, où l’on peut retrouver ses repères. A la maison, avant de me plonger dans les photos d’animaux, j’ai trié mes vis des deux dimensions et tant qu’à faire je les ai comptées. Il y en avait en tout soixante-quatorze, ce qui revient à moins de trois centimes la vis. Une bonne affaire.
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