lundi 7 février 2022

nouvelles

Ma vie palpiteuse, suite. 
   Deux fois cette semaine une mouche a voleté dans la voiture, l’autre soir il y en avait une qui bourdonnait vers la lampe du salon, ce matin dans le couloir j’ai écrasé le premier moustique de la saison. L’un après l’autre les insectes rentrent des sports d’hiver et vont commencer à nous faire déguster leur vivre-ensemble. Le printemps déjà menace. D’un autre côté j’ai aussi entendu la première mésange de l’année.
    Ma chère sœur et marraine rapatriée, que j’hébergeais avec ses chats depuis la mi-octobre, a enfin pu acheter une maison en ville et y a emménagé cette semaine. Cela me rend un peu plus disponible pour mes différents travaux, mais les jours continuent de n’avoir que vingt-quatre heures et je fais ce que je peux.
    Ma belle volière est un peu en panne. La structure a été montée rapidement mais l’installation du grillage et les finitions prennent du temps et les rudesses de la saison, où l’on n’a guère le choix que de travailler dans le froid ou sous la pluie, n’incitent guère à ce genre d’exercice. Il faut attendre.
    Hier j’ai rendu service à ma chère voisine la colonelle, ses clés de maison étaient enfermées dans sa boite à gants coincée. J’ai réussi à écarter suffisamment un bord pour y passer les doigts et saisir le trousseau. C’était peu de chose, mais pour me remercier elle vient de m’offrir un coffret de conserves de chez Fauchon. C’est très aimable, ça va me changer un peu de mon régime d'Eco+ et de Top Budget.
    Ces temps-ci je vais chaque jour passer les dernières heures de l’après-midi dans les bois. En ce moment surtout dans le bois en longueur, au Désert, que j’avais délaissé depuis des mois. Un bûcheron de rencontre m’a gracieusement débité quatre chênes morts sur pied en bûches de cinquante et je vais les récupérer par petits chargements quotidiens. Le champ voisin est en friche cette année, j’ai trouvé un passage providentiel par où je peux avancer ma voiture jusqu’à la lisière. C’est la saison paisible où les feuilles sont tombées, les herbes aplaties, on y voit mieux pour nettoyer. Et c’est le bon moment pour regarder la silhouette des arbres.
    Je vais partir demain en voyage vers le Sud, Périgord et Gironde, pour une dizaine de jours. Dieu me garde, à travers les périls.

3 commentaires:

  1. Il n'y a pas de mésanges en hiver dans le Bordelais ?

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  2. Ni plus ni moins qu'ici. Je ne sais si elles disparaissent mais on passe des mois sans les entendre.

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  3. Dans le sud du Comminges, on les voit toute l'année.

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