Ça y est, je suis accro à L’Arabe du futur et je viens de dévorer le tome 3 (années 1985-1987), qui est dans la droite ligne des précédents. Riad Sattouf est maintenant un jeune enfant sensible aux petites mythologies de son âge : la souris qui dépose une pièce sous l’oreiller, le Père Noël, Goldorak, Conan le Barbare… Tout en observant la piété ostensible de ses copains et des adultes, lui-même se tient à l’écart de la religion. Ses parents ne sont pas croyants, mais son père est pris entre son athéisme de progressiste (il se veut être un «Arabe du futur») et son respect complaisant pour l’islam, par convenance envers la famille et le milieu. Comme l’âge est venu, la question de la circoncision se pose, et finalement le pauvre Riad n’y coupera pas, si j’ose dire. Le fait étrange est que la mère, qui souvent râle contre l'arriération de la campagne syrienne où ils vivent, n’est pas spécialement opposée à l’opération, et c’est le père, qui a du mal à s’y résoudre et souffre pour son fils. Et cet après-m, si Dieu le veut, je vais emprunter le tome 4.
Allahu akbar
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