mercredi 10 janvier 2024

Raoul

    Un des rares points sur lesquels, tout compte fait, je reste d’accord avec Guy Debord, est son opinion sur Raoul Vaneigem, dont il disait que «tout ce qu’il écrit est nul». Vaneigem me fait la même impression chaque fois que j’entrouvre un de ses livres. Dernièrement en tombant sur ce récent chef d’œuvre, dans une boite à livres : Appel à la vie, contre la tyrannie étatique et marchande (Libertalia, 2019). A ce que j’en ai aperçu, c’est encore un long chapelet de jérémiades et de billevesées marxistoïdes. Raoul s’y connaît un peu en préhistoire : il nous explique que jadis l’humanité a vécu dans un état paradisiaque mais presque, avant que des salauds n’inventent le vilain capitalisme patriarcal, qu’est très méchant. Un pic de jobardise semble atteint à la page 66, où l’on propose d’«instaurer, au-delà du virilisme et du féminisme, la prééminence acratique de la femme». C’est que les hommes et les femmes ont beau être égaux, ces dames sont en quelque sorte d’une égalité un brin supérieure, si vous voyez...

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