L’air de rien, j’ai quand même réussi à lire les quatre ou cinq premières pages de l’essai de Paul B Preciado, Je suis un monstre qui vous parle (Grassette & Fasquil, 2020). Son style confus et suffisant m’insupporte, je n’irai pas plus loin. Le titre devrait être «Je suis un prétentieux qui vous fait la leçon». Un peu déçu, j’ai voulu me rabattre sur le copieux article que lui consacre Wikipédia, mais là encore, je n’ai pas la patience de lire jusqu'au bout ces billevesées marxistes-féministes, je me contenterai des premiers paragraphes. Popaul était jadis une femme espagnole, née Beatriz Preciado, à qui le vilain état catho-franquiste patriarcal avait attribué, avec peut-être quelques raisons à mon avis, le genre féminin. Plus tard, n’ayant jamais digéré cet abus scandaleux, Béa s’est employée, au prix de je ne sais quel tripatouillage pharmaceutique ou chirurgical, à prendre une identité masculine. Ma foi, si il ou elle s’en trouve mieux, grand bien lui fasse. Faut-il pour autant trépigner en expliquant au monde entier que cela est formidable et que les gens ont bien tort de croire que l’humanité est constituée d’hommes et de femmes, c’est une autre affaire. Paulette a des idées sur la création d’une «société nouvelle», dans laquelle les sexes seraient indistincts. Elle propose «une alternative à la sexualité» … «dans laquelle l’anus et le godemichet sont au centre du comportement sexuel». Quel progrès ! En 2013, lis-je, Popaulette a appelé les femmes à s’affirmer «en tant que citoyens entiers et non plus comme utérus reproductifs … par l’abstinence et par l’homosexualité, mais aussi par la masturbation, la sodomie, le fétichisme, la coprophagie, la zoophilie, et l’avortement». Je pense qu’en effet tout ira mieux ainsi. A mon grand regret l’article de Wiki ne fournit pas d’illustrations montrant Preciado dans ses exercices de libération coprophagique et zoophilique. Espérons que cette lacune soit bientôt comblée.
Prostate vaincra !
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