vendredi 27 janvier 2023

retraites

    La grande affaire du moment c’est la réforme des retraites et je dois avouer que je n’en ai à peu près rien à foutre. Le seul point qu’il m’intéresserait de voir réformer est le système de la pension minimale, actuellement soumis au principe socialiste selon lequel tout propriétaire est un enculé qu’il faut aider le moins possible et emmerder le plus possible, de sorte qu’un pauvre qui a le mauvais goût d’être propriétaire de sa maison devra l’hypothéquer pour avoir droit à cette pension minimale, laquelle ne sera pour lui qu’un prêt récupérable par l’état, alors qu’elle est un don pour les parasites subventionnés qui n’ont pas été foutus de mettre un sou de côté pendant toute leur vie. Mais ce problème ne concernant qu’une minorité de la population n’est pas du tout au centre des débats ni même à leur périphérie, voilà pourquoi je m’en désintéresse. A part ça, mes quelques pensées sur le sujet : personnellement j’ai travaillé jusqu’à 65 ans et je n’en suis pas mort, mais il est vrai qu’avant 36 ans je n’ai pas foutu grand chose. La part de mon travail que j’aimais, j’aimerais la pratiquer encore, et si mon travail n’avait consisté qu’en cette part aimable, la retraite m’aurait paru moins attirante. La pénibilité : à mon avis, le type qui fait un boulot pénible et qu’il n’aime pas, mais qu’il continue de pratiquer pendant quarante ans sans avoir l’idée de faire autre chose, c’est un crétin qui ne mérite aucune attention particulière. Une autre idée : examiner avec sévérité le montant de la retraite des députés, des sénateurs, des ministres, des présidents, des journalistes et de tous ceux qui sont les mieux servis.

1 commentaire:

  1. « À mon avis, le type qui fait un boulot pénible et qu’il n’aime pas, mais qu’il continue de pratiquer pendant quarante ans sans avoir l’idée de faire autre chose, c’est un crétin qui ne mérite aucune attention particulière ». 100% d'accord.
    Mais allez expliquer ça à un cégétiste, qui passe sa vie à haïr ses patrons tout en n'envisageant jamais de ne plus les subir en montant lui-même sa propre affaire. Tout simplement parce qu'il en serait incapable, et qu'il préfère chialer à vie sur sa condition de salarié.

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