quelqu'un
Ces deux réflexions entendues dans des films, avant-hier Arletty dans Circonstances atténuantes (Jean Boyer, 1939) : On dira ce qu’on voudra, mais cet homme-là, c’est quand même quelqu’un. Et hier une autre dans Le majordome (Jean Delannoy, 1965) : Même quand on est quelqu’un, on n’est pas grand chose…
Oui, c’est curieux ce sens multiple de « quelqu’un » (n’importe qui, le premier venu — ou la première venue) passant d’une locution à une sorte d’adjectif (invariable du reste). « mais cet homme-là, c’est quand même quelqu’un (de rare, d’important) », alors qu’on ne dit pas : « mais cette femme-là, c’est quand même quelqu’une ».
RépondreSupprimerBon, c’est encore quelqu’une de ces bizarreries de la langue française.