mardi 23 septembre 2025

post-scriptum

Post-scriptum à ma note d’hier.
    Derrière la violence gauchiste aujourd’hui inscrite dans le paysage politique, violence qui culmine dans des crimes injustifiables, et derrière le soutien massif que recueillent des assassinats politiques comme les deux que j’ai évoqués, il y a la marmelade idéologique selon laquelle, peu ou prou, de droite = facho, facho = fasciste, fasciste = nazi, nazi = Hitler, Hitler = le Diable, et contre le Diable, c’est à dire contre le mal absolu, ma foi, tout est permis, n’est-ce pas. Une conséquence logique de ce pâté de sophismes est que la gauche est de toute façon supérieure à la droite, puisque c’est au fond à droite que se situerait le mal absolu. D’où l’intérêt, dans le cas français, des reconstructions historiques tendant par exemple à présenter l’équation Résistance = gauche, et Collaboration = droite, même si les plus célèbres collabos (Doriot, Déat, Bousquet, Papon, etc) étaient des gens de gauche ou en provenaient, et même si le principal résistant était un fameux bolchevik nommé Charles de Gaulle…
    L’homonymie rend plus évident le parti pris des médias, pour qui il y a les bonnes et les mauvaises victimes d’assassinat politique. Après Charlie Hebdo, il fallait bramer Je suis Charlie. Après Charlie Kirk, c’est une autre chanson.
    J’entends dire que certains envisagent, en hommage aux victimes Iryna et Charlie, la création de fresques ou de statues à leur effigie. Perso je n’y suis pas très favorable. De tels monuments seraient de toute façon immédiatement salopés par des «justiciers» insaisissables et ce serait peine perdue.
    Il y a un peu plus de deux siècles, un gentilhomme intelligent, Antoine de Rivarol, avait eu cette réflexion spirituelle, encore trop subtile pour les crétins d’aujourd’hui : 
«Il faut attaquer l’opinion avec ses armes : on ne tire pas de coups de fusil aux idées...»

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