ginkgo
J’ai déjà raconté dans ce journal (le 26 mars 2023) comment un pied de ginkgo haut d’un mètre, que l’on m’avait offert jadis, et que j’avais planté dans une clairière au bosquet de la Rigeasse, était bientôt mort, mais aussi comment, des années plus tard, j’avais soudain constaté que poussait, à quelques centimètres du petit tronc sec, une nouvelle tige, menue mais bien vivante et feuillue. Cette résurrection m’enchantait : j’entourai de soins le miraculé, je le bichonnais, le montrais volontiers aux rares visiteurs. Mais enfin maintenant force est de constater que le rené, s’il survit, végète et ne grandit guère. Il passait à peine les vingt centimètres quand je l’ai découvert, trois ans après il n’atteint toujours pas les quarante. Cela me déçoit un peu. Je me console en songeant qu’après tout l’arbrisseau extrême-oriental est doublement exotique : ce ginkgo est un bonsaï…
Il est peut-être timide ce René Bonsaï ? Ou alors, il se trouve trop seul et vous lui faites peur. Plantez-en un autre à côté ?
RépondreSupprimerOu encore : venez le voir en kimono et parlez-lui en japonais.
Bien à vous (et à lui).
Nous avons deux ginkgos sur notre terrain. Ils ont le même âge (35 ans), proviennent du même endroit (le dépotoir de l'école d'horticulture de mon fils). L'un fait 20 m de haut et va très bien. Le second a, depuis le début de sa migration chez nous, une vie de misère : il a d'abord été raccourci de 50 cm par un chevreuil. Il a accusé le coup, pointé une branche latérale en hauteur et a survécu, mais n'a plus grandi d'un pouce. Pensant qu'il était malheureux, mon fils l'a déterré et replanté peu loin de son frère. Il a de nouveau aimé la vie et a grandi de 2 m en deux ans. Et puis, patatrac, un frêne (vous savez que les frênes sont malades) lui tombe dessus, l'étête à nouveau. On le taille, on le bichonne, on lui parle gentiment. Et le voilà reparti, comme en 14, la tête dans la musette. Il mesure 3 m de haut.Il n'a pas l'air de nous en vouloir. En tous, cas, il ne nous le montre pas.
RépondreSupprimerAmicalement. Françoise Grenand.
Amicalement
Françoise Grenand
musette.
Je me demande si je ne vais pas faire comme votre fils et replanter cet arbre ailleurs...
SupprimerDan ce cas, n'oubliez surtout pas qu'il faut faire un trou immense (70x70x70cm), l'emplir aux trois quarts de belle terre assez légère. Il faut que les racines de l'arbre se sentent à l'aise et ne se cognent pas contre un sol trop compact. Bon courage. FG
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