samedi 5 mars 2022

violettes

Ma vie palpiteuse, suite. J'ai été augmenté ! Le cumul de mes trois pensions s'élève non plus à 577 mais à 587 euros. Not bad. Je suis aussi descendu à Loulay, chef-lieu du canton, retirer un dossier de candidature aux aides de la banque alimentaire. J'apprends à cette occasion que pour y avoir droit, «vos ressources ne doivent pas dépasser le montant du RSA». Traduction : l'aide est réservée aux bénéficiaires du RSA, lequel s'élève parait-il à 565 euros, ce qui veut dire que les nantis dans mon genre, qui palpent 22 euros de plus, n'y ont théoriquement pas droit. L'assistance publique a de ces rigueurs... Je vais quand même postuler, on verra bien.
    A part ça, maintenant que je n'habite plus en ville, j'apprécie le loisir d'observer la nature au jour le jour. Quelle paix dans les bois en janvier-février, quand la végétation est au repos, quand tout est plus net, plus dégagé. Au début mars on sent déjà pointer la menace du printemps, tout va bientôt se remettre à exploser dans tous les sens. En attendant, comme dit la chanson, «Au bois d'mon coeur, y a des petites fleurs» : les primevères jaunes, les violettes mauves et les violettes violettes, les plus belles. C'est une consolation.

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