jeudi 18 février 2021

volière

Il existe dans les langues ibériques un flottement entre deux termes pour désigner les oiseaux : d'une part ave, au sens plus général, mais s'appliquant plutôt aux espèces de grande taille, d'autre part pájaro en espagnol et pássaro en portugais (l'équivalent de notre passereau) pour les petits oiseaux (du latin passer, le moineau). Je viens d'apprendre que le mot pour volière est pajarera en espagnol, aviário en portugais, comme si les Portugais avaient coutume d'enfermer de plus grands oiseaux que les Espagnols. Je découvre cette bizarrerie lexicale à l'occasion des nombreuses méditations que je consacre ces temps-ci à la question des volières. J'envisage d'en fabriquer une à la Croix, pour y maintenir deux ou trois prisonniers à plumes (je songe aux mini-colombes diamant d'Australie, aux cailles asiatiques, vues dans les animaleries). Je suis stimulé dans ce projet par l'idée qui m'est venue, puisque l'on conseille de doter une volière de branchages, au moins de perchoirs, l'idée donc d'en construire une autour d'un arbuste déjà en place. Je verrais bien pour cet emploi un fusain japonais d'un peu plus de deux mètres de haut, qui se trouve entre la maison et le bassin. La volière pourrait faire trois mètres sur trois, 2 mètres 40 de haut (c'est la longueur des poteaux en bois traité que l'on trouve en vente). Je ne sais si j'y parviendrai, mais cela m'aura fait ruminer.

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