vendredi 17 janvier 2025

Lynch

(Réédition) Voici mes notes sur les sept films de David Lynch que j'ai vus, extraites de mon ouvrage Le cinéma de A à E

Eraserhead (1976). Magistral, magique. A.

Dune (1984). Je n’ai pas réussi à m’intéresser à ce film bien fait, mais fait plutôt pour les adolescents, je pense. Je me suis demandé par moments combien de fois la réalisation de tels décors avait coûté plus cher, qu’il ne me faudrait pour rénover correctement ma maison à La Croix. J’ai fini par couper avant la fin, parce que je m’ennuyais. C.

 

Blue velvet (1986). Habile mais nébuleux. C.

 

Sailor & Lula (1990). Le film est alourdi de séquences musicales et sexuelles dont la narration aurait pu se passer, mais cela reste divertissant. C.

 

Lost highway (1997). Nébuleux mais habile. C.

 

Une histoire vraie (The Straight story, 1999). Un vieil homme fâché avec son frère, qui vit à la campagne à plusieurs centaines de kilomètres, apprend que celui-ci vient d’avoir une attaque et que sa vie est menacée. Il décide d’aller le voir pour se réconcilier avec lui, mais comme il ne peut plus conduire de voiture, il a l’idée de faire le trajet en tracteur-tondeuse, avec une remorque pour transporter les bagages et s’abriter. Le film raconte ce drôle de voyage, avec les rencontres que fait le protagoniste et ses rapports téléphoniques avec sa fille simple d’esprit restée garder la maison. Je n’ai pas trop aimé le sentimentalisme de certaines scènes, ni le moralisme du vieux sage qui fait volontiers la leçon, mais c’est sans conteste une belle histoire. B.

 

Mulholland Drive (2001). J'ai trouvé l'histoire assez prenante, jusqu'au moment où j'ai commencé à ne plus rien y comprendre, et je n'ai aucun goût pour les histoires incompréhensibles. Je suis toujours étonné par l'optimisme des auteurs d'histoires incompréhensibles, qui pensent que l'on va s'échiner à leur trouver un sens. Leur espoir n'est d'ailleurs pas vain, car beaucoup s'y échinent, en effet. Moi pas. Je lis dans Wiki cette autre marque de l'optimisme de Lynch, qui veut lutter contre la violence dans les collèges des banlieues françaises, en proposant aux élèves de pratiquer la méditation transcendantale. Personnellement, je n'en attendrais pas des miracles. D.

1 commentaire:

  1. La dernière scène de « Une histoire vraie » est — pour moi — un des plus grands moments du ciné de tous les temps.

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