Chaque fois que je réfléchis à cette question, je me dis que je ne vois pas quel système de transmission du nom de famille des parents aux enfants peut ne pas privilégier un sexe ou l’autre. Comment réformer les actuels systèmes de filiation, autrement qu’en passant du patrilinéaire au matrilinéaire, ce qui ne reviendrait qu’à remplacer une injustice par une autre, symétrique ?
Il existe sur terre des myriades de peuples qui ont (ou avaient) résolu cette question : le nom de l'enfant est simple, et non pas double comme en Occident, sans référence à un quelconque nom de famille. Le nom qui lui est donné n'appartient qu'à lui et ne dépend en aucune façon de celui de ses géniteurs. Cela ne gêne en rien les généalogies et le comptage des générations. Mais cette solution tend à se restreindre face à l'emprise hégémonique de l'Occident, sur ce plan comme sur bien d'autres, par exemple le fait de compter les années depuis la naissance (supposée) d'un certain Jésus.
RépondreSupprimerFrançoise Grenand
Certes, la solution du problème de la transmission d'un nom de famille peut être d'y renoncer...
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