Il y a aussi que ces derniers mois, n’ayant plus le recours de scanner mes collages pour épater les copains sur Facebook, je me suis mis à rediffuser chaque jour un extrait de mes journaux des années passées. Je constate ainsi que mes pages tiennent encore debout après quelques années, c’est une satisfaction. J’en profite pour les perfectionner, je change un adjectif ici, je supprime là une virgule. Le bon moment, pour corriger ses œuvres, c’est quand on est encore vivant, n’est-ce pas. J’aime beaucoup cet exercice, qui me permet de rester en contact avec mes millions de lecteurs, non je blague, je veux dire la demi-douzaine d’aimables fidèles, une douzaine complète dans les grands jours. L’inconvénient est que le temps ainsi passé à revisiter mes anciens journaux est perdu pour le journal en cours. On ne peut pas tout avoir.
C'est le problème : avoir un passé empêche d'avoir un avenir.
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