mardi 19 octobre 2021

occupations

 

On m’a demandé comment il se fait que je n’écrive plus beaucoup dans ce blog et je me le demande aussi. La raison principale est sans doute que je suis de plus en plus feignant, avec l’âge. Et accessoirement que j’ai été fort occupé, dans mon exil rural. Je n’ai jamais bien compris ceux qui se sont inquiétés de savoir ce que j’allais faire de mon temps quand j’aurais pris ma retraite et si je ne craignais pas de m’ennuyer. Je me doutais un peu qu’ayant la charge d’entretenir une maison, un jardin et des bois, et gardant par ailleurs quelques projets en réserve, je ne risquais guère de me trouver désoeuvré, d’autant que les journées continuent de ne compter que vingt-quatre heures et que je n’ai ni domestique, ni secrétaire. A cela s’ajoute que j’ai dû m’acquitter de longs chantiers : la rédaction de ma note sur Gomez Davila publiée enfin le 18 août et qui m’a donné beaucoup de fil à retordre ; le remaniement de mon article sur le Vocabulaire français d’origine tupi-guarani, un peu trop long pour les critères de la revue qui accepte de le publier je ne sais quand ; enfin le tri et la récupération des mails que je souhaitais conserver de ma messagerie professionnelle, qui sera prochainement désactivée. Et puis j’ai maintenant charge d’âme, devant héberger pour une durée indéterminée ma sœur canadienne, qui a décidé de se rapatrier. Au moins puis-je l’accueillir dans une demeure un peu moins austère, ayant fait installer le mois dernier un poêle à bois (Invicta, modèle Altea) qui marche assez bien.

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