A la bibli du bled je renonce aux bédés, mais rien n’est assuré, mes deux derniers emprunts sont des documentaires, qui m’ont plutôt déçu. D’une part un Guide du patrimoine géologique en Poitou-Charentes, qui m’intéressait de loin, mais de près je n’ai su m’y investir. D’autre part un album de portraits de Pierre Loti, Les fantaisies changeantes. Je n’ai jamais lu Loti, je n’ai toujours pas été voir sa maison à Rochefort, qui paraît-il vaut la visite, j’aurais aimé aimer ce livre mais il m’a ennuyé. L’époque du selfie aurait plu à Loti, nous le voyons ici se faire prendre en photo parfois nu ou quasi, le plus souvent affublé des tenues que son goût de l’exotisme et du travestissement lui inspirait : il se montre en officier, naturellement, mais aussi en Basque, en Breton, en Egyptien, en bédouin, en que sais-je, avec dans le regard un air trop sérieux qui semble implorer «regardez-moi!» et qui fait un peu pitié.
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