Hier après-midi, comme j’étais dans la volière en train de donner du grain à mes cailles, deux voisines passent devant le portail toujours ouvert, m’aperçoivent et s’arrêtent discuter. Lulu, qui est belge, et Violeta, dont je sais plus ou moins qu’elle vient d’outre-mer. La Croix devient cosmopolite. Elles partent marcher à quinze heures, tous les jours où il ne pleut pas. Je ressors de la cage avec dans les mains la tortue, que j’étais venu montrer aux cailles, qui ne semblaient pas s’y intéresser. Nous papotons. Violeta se souvient que dans son enfance, à Maurice, les gens mangeaient de toutes petites tortues blanches. Ah, vous êtes de l’île Maurice ? Oui, je suis née là-bas. Eh bien, dis-je, j’ai un ami parisien qui se trouve être né lui aussi à l’île Maurice. A Curepipe. Je crois pouvoir ajouter que cela se situe dans le sud de l’île. Non, c’est dans le nord, dit-elle. Ah. Un instant vague gêne de part et d’autre. Nous parlons d’autre chose. Plus tard dans la journée, repensant au sujet, je vais consulter des sources sûres : Wikipédia et la Lettre documentaire n° 345, où ce pays est dessiné. A vrai dire, le bled m’a l’air situé en plein milieu de l’île. Mais qu’importe.
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