Je n’ai pas lu le livre d’Eva Karcher sur Otto Dix, 1891-1969 (Taschen, 2010) mais je l’ai feuilleté pour regarder les images. Beaucoup d’œuvres de ce peintre allemand portent sur des sujets sinistres comme la guerre ou les bas-fonds, qui ne m’attirent pas, mais j’aime souvent ses portraits. J’ai l’impression que bizarrement, à toutes les époques, Dix a produit d’une part des tableaux brossés à grands coups de pinceau façon expressionniste, qui ne sont pas à mon goût, et d’autre part des œuvres plus fignolées, qui ont ma préférence. On trouve dans cette seconde catégorie le célèbre Portrait de la journaliste Sylvia von Harden (1926), laquelle avait l’air un peu snob. C’est le seul tableau que je connaissais déjà vaguement et que j’ai reconnu au fil des pages. Ma préférée peinture dans ce copieux album a été un paysage, Randegg sous la neige avec des corbeaux (1935), qui rappelle les scènes hivernales de Brueghel l’Ancien. Je crois que j’ai tendance à aimer facilement les paysages neigeux, quel que soit l’artiste.
Moi aussi j'aime les paysages neigeux. Mais la neige, même en plat-pays, se fait trop rare ces hivers derniers.
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