samedi 9 août 2025

bétail

    Il y a quelque chose de désespérant dans le triste sort du bétail, qui de génération en génération finit toujours en boucherie, docilement depuis des millénaires, sans comprendre ce qui lui arrive et naturellement sans se révolter contre ce destin à perpétuité, puisque naturellement les animaux sont trop bêtes pour cela. Il ne m’étonnerait pas que l’évolution de la sensibilité humaine nous conduise un jour à rejeter cet asservissement, de même que l’esclavage, jadis pratiqué partout, nous parait aujourd’hui inacceptable.

6 commentaires:

  1. Seriez-vous végétarien?

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  2. Je le fus, je songe à le redevenir.

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  3. Sans doute. Mais (vous m’excuserez ce petit détournement mais j’y ai pensé immédiatement en lisant votre texte) quand on voit - ce n'est qu'un exemple parmi d'autres - les embouteillages sur autoroutes par 40° à l'ombre - ou encore la ruée bestiale sur les soldes - on se dit qu’il y a quelque chose d’également désespérant dans le triste sort du bétail humain, qui de génération en génération finit toujours à l’abattoir, docilement et depuis des siècles, sans comprendre ce qui lui arrive et naturellement sans se révolter contre ce destin à perpétuité, puisque les animaux humains sont trop bêtes pour cela. Il serait étonnant l’évolution de la sensibilité néo-humaine le conduise un jour à rejeter cet asservissement, de même que l’esclavage moderne, jadis pratiqué nulle part (on n’aurait pas osé), et qui lui parait aujourd’hui tout à fait acceptable.

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