Ayant récemment changé de voiture, je reçois par la poste mon nouveau contrat d’assurance. A cette occasion deux détails me frappent :
- l’énorme quantité de paperasse. Le contrat lui-même s’étend sur deux feuilles (quatre pages) en deux exemplaires (l’un à conserver, l’autre à renvoyer). Il est accompagné de deux autres feuilles et d’un livret d’explications comptant à lui seul la bagatelle de quatre-vingts pages. Tout cela au format A4.
- la formulation d’une des garanties : «dépannage partout, même en bas de chez vous». Pourquoi «en bas» et pas «devant» ? Parce qu’il semble maintenant acquis que l’on habite dans les étages d’un immeuble, et non au niveau du sol. La vie de plain pied, à laquelle je suis si attaché, se raréfie, elle n’est plus la norme. Je crains qu’elle ne soit bientôt dénoncée comme un privilège.
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