mercredi 3 décembre 2025

forêt

    En feuilletant le livre de Philippe Domont et Nikola Zaric, La forêt en 301 questions / réponses, sous-titré Guide des curieux en forêt (Delachaux et Niestlé, 2007) j’ai eu connaissance ou confirmation de quelques données. Cet ouvrage plein de bon sens, patronné par l’Association suisse des forestiers, n’est pas produit par des idéologues mais par des hommes de terrain sachant gérer intelligemment la forêt. Oui, élever des arbres consiste à soigner quelques privilégiés au détriment de leurs milliers de concurrents, tant pis pour l’égalitarisme. Et oui, maintenant qu’on ne se chauffe plus au bois, les forêts délaissées sont pleines de «bois abandonné», de «bois qui traine» : «Le bois mort des arbres secs encore sur pied, les troncs cassés ou les branches jonchant le sol…» (p 33 & 36). En effet beaucoup de bois ne sont plus entretenus. J’entretiens les miens, parmi d’autres actions, en récupérant ce que je peux en tirer de bûches et de fagot, et en laissant pourrir sur place les fragments inutiles, que j’entasse ici et là pour que le sol n’en soit pas encombré et qu’ils n’entravent pas la marche. Le livre aborde la question de ces tas de branches délaissées (question 289) que le forestier est amené à former, et qui servent aussi de refuge à la menue faune. Il suggère de les placer au pied des grands arbres. D’autres endroits peuvent convenir. On ne médite jamais trop quant à l’emplacement de ses tas de branches.

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