Un mail de ma principale Caisse de Retraite, la Carsat Centre Ouest, m’informe que la pension mensuelle que je vais toucher à partir de septembre s’élèvera à 278,38 euros brut, soit 250 euros net. Bon. D’un naturel optimiste, je me dis que c’est toujours mieux que si je devais n’en toucher que 249. Mais je dois avouer que malgré mes habitudes frugales, cela risque de faire juste. A cette somme devrait s’ajouter la centaine d’euros qui me sont dus pour avoir obtenu le statut de fonctionnaire lors de mes dernières années de service, et les éventuels compléments des caisses complémentaires, si elles jugent que j’en mérite. Combien cela fera-t-il au total, je n’en ai qu’une vague idée, et d’après mes recherches il n’y a personne à la surface de la Terre qui sache le dire. On verra bien. Sans doute pas lourd. Tout cela n’a rien de bien surprenant, n’ayant jamais été un bourreau de travail salarié, je suis rétribué en conséquence. Une jeunesse oiseuse produit une vieillesse nécessiteuse, comme disait Oyhenart. En attendant, sur quoi compter? J’aimerais mieux ne pas toucher à la petite fortune personnelle que j'ai amassée au cours de ma vie d'aventures, mais il va sans doute falloir que j’y pioche. Il me faudrait d’autres ressources, mais lesquelles ? Ne me sentant guère de talent pour le proxénétisme, le brigandage ou le poker, il reste mes trafics habituels, vendre quand je le peux mes livres d’occasion et mes œuvres d’art low cost, jouer au vide-grenier, tenter de monnayer des travaux d’écriture... En bref, selon notre coutume, nous allons continuer de naviguer à vue…
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