Ma volière prend vie. Il est difficile de trouver des oiseaux dans les environs, à cause d’une épidémie de grippe aviaire, mais j’ai pu m’en procurer en allant jusqu’à Saintes, à cinquante kilomètres de chez moi. J’ai ainsi pu acheter deux Cailles du Japon (Coturnix japonica) lundi de la semaine dernière. Ce sont depuis longtemps les cailles d’élevage les plus courantes car l’espèce indigène, la Caille des blés (Coturnix coturnix) est interdite de vente. Plutôt qu’un couple, qui aurait eu des petits dont je n’aurais su que faire, j’ai choisi deux femelles. Elles ont pondu trois jours, en tout quatre œufs, puis se sont mises en grève. Je suis peut-être tombé sur des cailles socialistes et j’ignore quand elles reprendront la production, mais j’apprécie quand même leur compagnie et elles ont l’air de bien se porter. Et avant-hier, une bienfaitrice m’a gentiment offert un petit mâle de Colombe diamant (Geopelia cuneata). C’est une espèce de tourterelle australienne de très petite taille (vingt centimètres, dont dix de queue) à l’œil cerclé de rouge et au dos gris-bleu tacheté de blanc. Elle paraît bien s’entendre avec les cailles, picore à côté d’elles sur le sol, et va se percher quand elle veut s’isoler. De temps en temps les cailles gloussent discrètement et Colombo chantonne une courte chanson de cinq notes, trois longues et deux brèves. Je m’occupe de ce petit monde et j’espère en tirer bientôt de meilleures photos que celles que j’ai obtenues jusqu’à présent.
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