mercredi 29 mars 2023

société

    Mes contributions à la vie publique : quelques réflexions sur le mouvement social. 
    Je fuyais les manifs quand j’habitais en ville, c’est plus simple à présent que je vis dans la brousse. Internet se charge de m’instruire de ce à quoi j’échappe. Sans surprise je ne regrette rien, cet étalage d’imbécillité satisfaite et vociférante ne varie guère. 
    L’insupportable verbiage médiatique : surtout parler de «tensions» pour ne pas dire violences ou agressions, parler de «dégradations» pour ne pas dire saccage, vandalisme et pillage. Quand on ne peut mentir franchement, tout faire pour amoindrir, édulcorer, minimiser. 
    Le pays est à feu et s’enfonce dans une spirale délirante, comme si repousser l’âge de la retraite à 64 ans était un crime contre l’humanité, alors que cet âge est déjà de 64 à 67 ans dans tous les autres pays d’Europe. 
    L’argument que les rues sont pleines de mécontents ne vaut rien, on a déjà constaté plus d’une fois que cela ne crée pas forcément une masse plus importante que celle des silencieux. L’argument des sondages est plus sérieux, si les sondages sont exacts, ce qui reste à vérifier, une majorité serait contre cette loi. Mais bon, si l’on va par là, il y aura toujours une majorité pour dire qu’elle veut travailler moins, gagner plus, et croire au Père Noël. 
    A Bordeaux, des crétins ont mis le feu à la mairie. Aussitôt Rue89, avec son sens habituel de l’objectivité, a accusé «l’extrême-droite», contre toute vraisemblance. Et en effet les arrestations ne confirment pas du tout ce profil fantasmé. J’espère que les coupables vont écoper d’un bon stage de citoyenneté.
    Avec ça il me vient des échos de certaine université que j’ai connue, et qui semble maintenir ses traditions de pot-de-chambre idéologique. Une fois de plus, une clique de clowns bloque les bâtiments et la direction se garde bien de les virer comme il faudrait, c’est à dire à grands coups de pieds au cul. Naturellement côté personnel, enseignant et autre, tous les tire-au-flanc se réjouissent de l’aubaine. Y compris ceux qui, étant ainsi payés à ne rien foutre, ne protestent pas moins contre les rudesses de l’ultra-néo-libéralisme... Combien d’établissements dans ce cas ? Combien de reportages à la télévision ?

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