Bien que n’étant fan ni de Jean Genet ni de Giacometti, j’ai eu la curiosité, l’occasion se présentant, de lire l’ouvrage que le premier a consacré au second, L’atelier d’Alberto Giacometti (éditeur Marc Barbezat L’Arbalète, 1967). C’est un petit livre d’une cinquantaine de pages non numérotées, entrecroisées de photos montrant ledit atelier, sa crasse revendiquée, et les œuvres qui s’y trouvaient circa 1960. Genet fréquente l’atelier, y pose, contemple sculptures et peintures, discute avec l’artiste, et rapporte ici dans un style impeccable ses pensées, et des bribes de conversation. J’ai bien aimé l’idée que l’art n’a pas pour mission d’apporter de la nouveauté, mais de révéler de l’éternité. Sinon les méditations de l’écrivain m’ont paru trop nébuleuses, j’ai mieux aimé les anecdotes, les scénettes au café, les détails.
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