jeudi 20 mars 2025

Saint-Savinien

    Pour remercier mon coach d’être venue assister à ma causerie de l’autre jour sur les vitraux, je l’ai invitée à déjeuner lundi à L’Epicerie rouge, un bar-tabac-brasserie-crêperie situé sur les quais de Saint-Savinien. J’avais repéré au hasard du net cet établissement joliment décoré, proposant un « menu ouvrier » modique, quoi que veuille dire la formule dans une cité qui n’a pas l’air spécialement ouvrière. Nous avons bien mangé, dans une belle salle déserte où j’ai eu la prudence de faire éteindre l’énorme télévision musicale. Comme il faisait beau temps, ce fut l’occasion de se promener un peu dans cette ville que je ne connais guère. J’ai déjà dû m’y arrêter au moins une fois, puisque j’en ai gardé un relevé de vitraux, sinon je n’ai fait qu’y passer, les rares fois où nous sommes allés à l’île d’Oléron. Le cours de la Charente est encore navigable à Saint-Savinien, où les quais sont aménagés, et les quelques bateaux amarrés lui donnent un air maritime. Il y avait de la volaille au soleil sur les berges : un cormoran, quatre oies, deux canards, une bergeronnette, un rouge-gorge. On monte par d’agréables sentiers vers le quartier de l’église, désert et bizarrement distant du quartier des boutiques, les deux se trouvant de part et d’autre de la rue principale. Au retour j’ai remarqué le nom du lieu-dit La Contrie, au sud-ouest de Bignay. Il appartient je suppose à la famille lexicale de la contrée et de la country, et semble un mélange des deux.

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