lundi 9 juin 2025

street

Théoriquement, je suis pour toute liberté en art. Devant certains cas concrets, toutefois, j’hésite. Imaginez par exemple qu’un beau matin, vous ouvrez vos fenêtres et découvrez que sur le mur juste en face, le street artist Vincent Glowinski, alias Bonom, Révélation Art Urbain 2018, «l’artiste français qui envoûte les murs de Bruxelles» (France Info) a pris la liberté de peindre une énorme bite (le «pénis de Saint-Gilles») sans vous demander votre avis. Et vous allez maintenant avoir tous les jours cette énorme bouse picturale sous les yeux, ainsi que sous ceux de vos enfants et de vos visiteurs. Etes-vous en effet envoûté ou… Ainsi va la vie, tantôt on se sent d’humeur libérale, tantôt on a envie d’envoyer des baffes…
(Note inspirée par un article sur cette peinture datant de 2016, qui a été effacée deux ans après).

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