Une bédé empruntée un peu au hasard, Pilules bleues, de Frederik Peeters (Atrabile, 2002). C’est l’histoire pas très drôle mais autobiographique du narrateur, engagé dans une relation durable avec une fille séropositive et mère d’un très jeune enfant également séropositif. C’est intéressant et bien raconté, mais l’histoire est fortement imbibée de bons sentiments et l’on sent affleurer ici et là l’idéologie de gauche inévitable. Deux regrets : il est dit dans la première scène qu’un salaud de médecin a qualifié le couple de «discordant» mais on ne dit ni qui est ce médecin, ni à quel propos exactement cette appréciation a été formulée. Un peu plus loin, dans une scène bien vue où la fille est en train de couper les cheveux du gars, ils discutent de l’opportunité de révéler la maladie de celle-là aux parents de celui-ci et se demandent comment ils réagiraient en l’apprenant, mais finalement on ne sait ce qu’il en a été. Un point qui m’intrigue, j’ai l’impression que le narrateur n’a pas bien la même tête sur ses dessins et tel qu’on peut le voir en photo (j'avais eu la même impression avec L Lolmède, K Paloma...).
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