Quelques remarques sur le cas Nahel (de quoi parler d’autre aujourd’hui, décemment ?).
Mardi, à l’issue d’une demi-heure de course-poursuite, commencée alors qu’un jeune chauffard récidiviste mais toujours sans permis avait été surpris en train de rouler à vive allure dans un couloir de bus, au volant d’une voiture dont on ne sait d’où elle sort, le pilote s’est fait flinguer par la police. C’est cher payer le refus d’obtempérer, mais enfin on ne peut pas dire que le défunt n’avait pas cherché les ennuis.
Dans cette affaire, 1) le président de la république, en se précipitant pour juger le policier «inexcusable» avant même de savoir au juste ce qui s’est passé, et 2) l’abruti milliardaire Mbappé, en qualifiant carrément le malfrat de «petit ange», se sont comportés comme deux beaux fils de pute.
Le lendemain la mafia politique, ne ratant jamais une occasion de prendre le parti de la racaille, a fait observer à l’assemblée nationale, s’il vous plait, une minute de silence à la mémoire du hors-la-loi décédé. On n’en fait pas tant, semble-t-il, pour les innocents massacrés chaque semaine par la vermine.
Les télévisions ont retransmis les déclarations de la mère et de la grand-mère de l’automobiliste, le dépeignant sans gêne et contre toute vraisemblance comme un gentil petit garçon sans problème. Aucun regret quant à ses infractions répétées, ni quant à sa très imparfaite éducation. Accessoirement aucune larme, à ce que j’ai pu observer, tout au contraire on a vu la mère, portant déjà un T-shirt à l’effigie de son lardon, pérorer sur une motocyclette.
Et bien sûr dans les jours et surtout les nuits qui ont suivi, les hordes de banlieue, déjà très indisciplinées en temps ordinaire, et ne se sentant plus pisser dès qu’un tel prétexte leur est fourni, ont fait régner toute l’anarchierie dont on les sait capables.
Mardi, à l’issue d’une demi-heure de course-poursuite, commencée alors qu’un jeune chauffard récidiviste mais toujours sans permis avait été surpris en train de rouler à vive allure dans un couloir de bus, au volant d’une voiture dont on ne sait d’où elle sort, le pilote s’est fait flinguer par la police. C’est cher payer le refus d’obtempérer, mais enfin on ne peut pas dire que le défunt n’avait pas cherché les ennuis.
Dans cette affaire, 1) le président de la république, en se précipitant pour juger le policier «inexcusable» avant même de savoir au juste ce qui s’est passé, et 2) l’abruti milliardaire Mbappé, en qualifiant carrément le malfrat de «petit ange», se sont comportés comme deux beaux fils de pute.
Le lendemain la mafia politique, ne ratant jamais une occasion de prendre le parti de la racaille, a fait observer à l’assemblée nationale, s’il vous plait, une minute de silence à la mémoire du hors-la-loi décédé. On n’en fait pas tant, semble-t-il, pour les innocents massacrés chaque semaine par la vermine.
Les télévisions ont retransmis les déclarations de la mère et de la grand-mère de l’automobiliste, le dépeignant sans gêne et contre toute vraisemblance comme un gentil petit garçon sans problème. Aucun regret quant à ses infractions répétées, ni quant à sa très imparfaite éducation. Accessoirement aucune larme, à ce que j’ai pu observer, tout au contraire on a vu la mère, portant déjà un T-shirt à l’effigie de son lardon, pérorer sur une motocyclette.
Et bien sûr dans les jours et surtout les nuits qui ont suivi, les hordes de banlieue, déjà très indisciplinées en temps ordinaire, et ne se sentant plus pisser dès qu’un tel prétexte leur est fourni, ont fait régner toute l’anarchierie dont on les sait capables.
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