Ayant pris ces derniers temps l’habitude d’aller quand je peux travailler dans mes bois les deux dernières heures du jour, j’ai pu vérifier de visu l’adage selon lequel à la Sainte-Luce, le jour allonge d’un saut de puce. C’est en effet à partir du 13 décembre, fête de sainte Lucie de Syracuse, que le soleil recommence à se coucher un peu plus tard. Malgré quoi la longueur totale du jour continue de raccourcir jusqu’à l’équinoxe (20-22 décembre), car le retard du soleil à se lever le matin est supérieur à son retard au coucher. (Ce retard du matin se prolonge paraît-il jusqu’au 6 ou 7 janvier). Ce n’est donc pas par hasard que l’on fête ce jour-là sainte Lucie, la lumière, puisqu’on y voit dès lors un peu plus tard pour pouvoir scier des branches à la fin du jour. Encore cela dépend-il du temps qu’il fait, le ciel étant naturellement moins lumineux quand il est couvert.
(Note en écho à un échange avec Jean Ruaud).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire