Halte au misérabilisme. Je tiens à corriger une information inexacte que j’ai publiée en avril, affirmant de bonne foi que ma pension mensuelle, après augmentation, était passée à 673 euros. Cela ne fut vrai qu’au mois de janvier. En réalité, cette pension étant l’addition des versements de trois caisses différentes, et ladite augmentation n’ayant pas eu lieu en même temps dans toutes, je palpe chaque mois depuis février la somme de 702 euros, ce qui n’est quand même pas la même chose. Je viens de m’en apercevoir parce que la préparation d’un dossier m’a obligé à mettre le nez dans mes papiers, chose que je faisais volontiers jadis mais dont j’ai maintenant horreur. A part ça mon point de vue reste le même : je ne me plains pas de mon sort, je suis bien aise que l’on me paye ainsi, même chichement, mais à ne rien faire, alors que je n’ai pas conscience d’avoir fait grand chose pour le mériter, et considérant de toute façon qu’a priori rien ne m’est dû, sauf le respect. Je ne trouve pas ma vie misérable, à certains égards elle me paraît même luxueuse, je prise la tranquillité de la vie rurale, les hordes d’opprimés vindicatifs n’ont pas encore envahi mon bled, où j’ai relativement la paix et je ne suis pas contraint de vivre en étage, comme la plupart des gens qui habitent en ville. Donc pour l’instant, ça va.
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