dimanche 1 décembre 2024

branchage

    Une question que je me pose, en nettoyant les arbres à piquants : ces branches, ces branchettes d’aubépine (épine blanche) et de prunellier (épine noire), ces tiges de ronce ou d’églantier, une fois coupées, si je les laisse trainer au sol ici et là, sont-elles pas autant de chausse-trapes où les bêtes se blesseront ? Les bêtes ou moi-même, les plus pointues épines m’ont percé des semelles. Ces rameaux et fragments je les entasse pour les rendre plus visibles, et j’installe ces tas de préférence hors du passage, par exemple dans l’espace entre des troncs rapprochés. Quant aux branches non épineuses, les plus nombreuses, en général je scie en bûches et en bûchettes leurs parties les plus épaisses, tout ce qui est trop gros pour être coupé au sécateur. Le fagot j’en rapporte parfois un peu chez moi, celui de meilleure qualité, le reste je le laisse à pourrir sur place, en tas également, pour ne pas avoir des branches dispersées qui encombrent l'espace et gênent la marche. Les parties les plus fines, les extrémités, quand j’ai le temps je les débite au sécateur, en petits tronçons pas plus longs qu’un doigt. Ils s’éparpillent sur le sol et en font partie dès qu’ils le touchent. Le ménage de la maison m’ennuie autant que celui des bois me délasse, je ne saurais dire à quoi cela tient mais c’est ainsi.

4 commentaires:

  1. « Quand homme blanc couper bois, hiver proche » (Proverbe cheyenne)
    Plus sérieusement, j’ai lu un jour, mais je ne sais plus où, que les animaux sauvages (les vraies bêtes quoi) savaient se garder des bois / branches / buissons épineux (ou autres dangereux) grâce à leur flair. L’aubépine et autres ronces (comme toutes les plantes du reste) émetteraient en effet des odeurs très distinctes selon leur variété. Cela vaut-il encore pour les animaux trop « domestiqués » ? (personnellement, j’en suis incapable !)

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    1. Quand je dis que c'est "une question que je me pose", c'est qu'en effet je n'en sais pas plus. Informations bienvenues...

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    2. Une observation, tout de même : quand je vois un chevreuil ou un lièvre détaler à toute vitesse, je doute qu'il ait le temps de flairer quoi que ce soit, ni de regarder où il met les pieds...

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    3. Une griffe de ronce vaut mieux que celle d'un fauve ou d'un calibre 12. La peur nous fait faire n'importe quoi trop souvent. Voyez nos politiciens...

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