Buvons jusqu’à la lie. Puisque les gazettes en parlent, je me suis instruit de la Tribune que des mécontents ont publiée pour protester contre les propos «homophobes» de la ministre Caroline Cayeux. Ils l’ont intitulée, reprenant une formule de la dame, «A tous ces gens-là». Si j’ai bien compris leur pleurnicherie, ils estiment que l’expression «ces gens-là» est particulièrement offensante. Ces mots les «meurtrissent», pauvres chatons. J’espère que l’Elysée leur a dépêché une cellule d’assitance psychologique, mais à mon humble avis la tournure ne relève quand même pas du crime contre l’humanité. Sur le net, des malins citent la chanson Ces gens-là, où Brel vomissait sa haine anti-catho, à l’époque où déjà cela demandait autant de courage que de tirer sur une ambulance. «Faut vous dire, Monsieur / Que chez ces gens-là / On n'pense pas, Monsieur / On n'pense pas / On prie». Je serais tenté d’adapter la ritournelle au ridicule d’aujourd’hui. Chez ces gens-là, Monsieur, on ne pense pas : on milite. On pétitionne. Et ça fait des grands slurp. Chez les signataires peu de vedettes, et pas très reluisantes : l’arriviste-en-chef Manuel Valls, cette vieille méduse de Boris Cyrulnik… Y a-t-il en France un seul homosexuel qui, pour sauver l’honneur des homosexuels, se soit élevé contre ce cirque ? Je n’en sais rien, je m’en fous un peu à vrai dire, mais s’il en est un, ce ne sont pas les gazettes qui lui serviront de haut-parleur.
« le venin de la méduse est thermolabile : il se se dissout à la chaleur. On peut également faire pipi dessus...»
RépondreSupprimer